Quel sujet controversé ! The Economist semble nager à contre-courant dans ce dossier… À lire afin d’avoir un point de vue différent des européens sur la question.

The wrong way to promote women economist.com
WOMEN are half the population but only 15% of board members at big American firms, and 10% in Europe. This represents a squandered opportunity.
Auteur : Gouvernance des entreprises | Jacques Grisé
Ce blogue fait l’inventaire des documents les plus pertinents et récents en gouvernance des entreprises. La sélection des billets, « posts », est le résultat d’une veille assidue des articles de revue, des blogues et sites web dans le domaine de la gouvernance, des publications scientifiques et professionnelles, des études et autres rapports portant sur la gouvernance des sociétés, au Canada et dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Europe, et en Australie. Chaque jour, je fais un choix parmi l’ensemble des publications récentes et pertinentes et je commente brièvement la publication. L’objectif de ce blogue est d’être la référence en matière de documentation en gouvernance dans le monde francophone, en fournissant au lecteur une mine de renseignements récents (les billets quotidiens) ainsi qu’un outil de recherche simple et facile à utiliser pour répertorier les publications en fonction des catégories les plus pertinentes. Jacques Grisé est professeur titulaire retraité (associé) du département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Il est détenteur d’un Ph.D. de la Ivy Business School (University of Western Ontario), d’une Licence spécialisée en administration des entreprises (Université de Louvain en Belgique) et d’un B.Sc.Comm. (HEC, Montréal). En 1993, il a effectué des études post-doctorales à l’University of South Carolina, Columbia, S.C. dans le cadre du Faculty Development in International Business Program. Il a été directeur des programmes de formation en gouvernance du Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de 2006 à 2012. Il est maintenant collaborateur spécial au CAS. Il a été président de l’ordre des administrateurs agréés du Québec de 2015 à 2017. Jacques Grisé a été activement impliqué dans diverses organisations et a été membre de plusieurs comités et conseils d'administration reliés à ses fonctions : Professeur de management de l'Université Laval (depuis 1968), Directeur du département de management (13 ans), Directeur d'ensemble des programmes de premier cycle en administration (6 ans), Maire de la Municipalité de Ste-Pétronille, I.O. (1993-2009), Préfet adjoint de la MRC l’Île d’Orléans (1996-2009). Il est présentement impliqué dans les organismes suivants : membre de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (OAAQ), membre du Comité des Prix et Distinctions de l'Université Laval. Il préside les organisations suivantes : Société Musique de chambre à Ste-Pétronille Inc. (depuis 1989), Groupe Sommet Inc. (depuis 1986), Coopérative de solidarité de Services à domicile Orléans (depuis 2019) Jacques Grisé possède également une expérience de 3 ans en gestion internationale, ayant agi comme directeur de projet en Algérie et aux Philippines de 1977-1980 (dans le cadre d'un congé sans solde de l'Université Laval). Il est le Lauréat 2007 du Prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et Fellow Adm.A. En 2012, il reçoit la distinction Hommage aux Bâtisseurs du CAS. En 2019, il reçoit la médaille de l’assemblée nationale. Spécialités : Le professeur Grisé est l'auteur d’une soixantaine d’articles à caractère scientifique ou professionnel. Ses intérêts de recherche touchent principalement la gouvernance des sociétés, les comportements dans les organisations, la gestion des ressources humaines, les stratégies de changement organisationnel, le processus de consultation, le design organisationnel, la gestion de programmes de formation, notamment ceux destinés à des hauts dirigeants et à des membres de conseil d'administration. Voir tous les articles par Gouvernance des entreprises | Jacques Grisé
La façon caricaturale de présenter les arguments « favorables » et « opposées » aux Quota fait peu appel à l’intelligence.
Le sexisme continue d’exister dans notre société. Une étude récente que j’ai menée dans trois grandes organisations québécoises a montré que c’était un problème réel dans l’une des trois, comme en témoignent les hommes et les femmes vice-président rencontrés. Le sexisme est souvent discret et indirect; il prend notamment la forme du doute répété concernant le potentiel, la capacité à relever certains défis, la disponibilité ou la flexibilité de candidates, en contraste avec la confiance spontané manifestée à l’endroit d’hommes considérés pour des mandats ou des défis, pour les cadres intermédiaires et supérieurs.
Présumer que l’inclusion de femmes sur les CA, suite à l’adoption d’une loi contraignante entraîne la nomination de femmes « moins utiles » est une marque de sexisme peu subtil. C’est prétendre qu’il y a toujours des hommes plus compétents qui auraient dû être choisis; c’est aussi prétendre les hommes nommés dans le passé, l’ont été à cause de leur seul mérite, et qu’ils étaient toujours « les meilleurs ». Est-ce que cette idée résiste à un examen attentif?
Les mesures volontaires pour inciter à améliorer la représentation des femmes dans les CA ont toutes été utilisées en Norvège entre 1990 et 2002, et ont donné très peu de résultats, bien que cette société soit parmi les plus égalitaires. Les progrès réels ont été réalisés seulement lorsqu’une loi contenant des objectifs, un échéancier et des sanctions a été adoptée. Une situation analogue s’est produite au Québec avec la Loi sur la modernisation des sociétés d’état. Le désir de changer est insuffisant face aux forces de l’inertie et de l’habitude, dans nos vies comme dans celles de nos organisations. Des stratégies plus complexes doivent être mises en place.