Renforcer la dynamique collaborative au sein du conseil : Première partie


Poursuivant notre politique de collaboration avec des experts en gouvernance, nous avons demandé à Hélène Solignac*, associée responsable des activités “gouvernance” de la firme française Rivoli Consulting, d’agir à titre d’auteure invitée. Le billet proposé est récemment paru sur son blogue; l’auteure explique, dans un premier temps, pourquoi il est important de renforcer la collaboration au sein de l’équipe du conseil. La question du comment sera abordée dans un article subséquent.

Un conseil n’est pas un groupe comme les autres : de taille très variable selon le type d’organisation (sociétés par actions cotées ou non cotées, mutuelles et institutions de prévoyance, associations et fondations..), ou leur actionnariat (familial, investisseurs institutionnels, private equity, public,…), il est composé de membres dont l’expérience, l’expertise, la culture sont de plus en plus diversifiées : c’est d’ailleurs une pratique de bonne gouvernance que de nommer au sein des conseils, aux côtés des représentants des actionnaires/sociétaires, des salariés et des dirigeants de l’entreprise, des administrateurs indépendants qui apportent un regard externe et veillent à la préservation des intérêts des actionnaires minoritaires non représentés au conseil. La diversification des conseils est largement encouragée par les codes de gouvernance, et compte parmi les propositions du plan d’action de la Commission Européenne de décembre 2012.

Voici donc l’article en question, reproduit ici avec la permission de l’auteure. Vos commentaires sont appréciés. Bonne lecture.

par Hélène Solignac*

Renforcer la dynamique collaborative au sein du conseil : pourquoi, comment ?

Souvent de cultures différentes, les administrateurs ne partagent donc pas tous la culture de l’entreprise. C’est aussi fréquemment le cas du dirigeant exécutif, lorsqu’il est recruté à l’extérieur.

Par ailleurs, contrairement aux comités de direction, les membres des conseils passent très peu de temps à travailler ensemble : le nombre de séances se situe en moyenne entre 6 et 9 par an dans les sociétés cotées. Or le conseil, organe collégial, doit non seulement débattre, mais aussi être capable de prendre rapidement des décisions qui seront ensuite assumées par l’ensemble de ses membres.

Comment alors faire de ce groupe hétérogène une équipe efficace, à même de soutenir et de challenger le management, de jouer pleinement son rôle de contrôle, mais aussi de proposer des orientations, de sélectionner le dirigeant et d’évaluer sa performance, d’être le garant de l’intérêt social et de la pérennité de l’entreprise ?

Comment dépasser les enjeux de pouvoirs, les coalitions, prendre en compte tous les points de vue et parvenir au consensus ?

Comment intégrer les nouveaux membres, le conseil étant amené à se renouveler régulièrement ?

Comment gérer la relation avec l’exécutif de l’entreprise ?

Comment organiser le processus de décision pour le rendre le plus efficace possible ?

English: Helicopter view of the Crédit Lyonnai...
English: Helicopter view of the Crédit Lyonnais tower in Lyon (France) Français : Vue d’hélicoptère de la tour du crédit lyonnais à Lyon (France) (Photo credit: Wikipedia)

Au-delà des compétences techniques, le processus de sélection des administrateurs prend désormais de plus en plus en compte les qualités personnelles du candidat : capacité à intégrer la culture et les valeurs de l’entreprise, vision d’ensemble, écoute, capacité à présenter clairement son point de vue, à poser des questions (et à obtenir des réponses), à débattre de façon constructive, capacité à travailler en équipe et à accepter la décision collective…toutes qualités utiles pour adopter la posture d’un membre du conseil, bien différente de celle d’un dirigeant exécutif habitué à décider seul en tant que responsable hiérarchique.

Le président a bien évidemment un rôle clé : organiser la prise de parole, encourager systématiquement  les contributions au débat, et favoriser des prises de décision consensuelles, mais aussi fixer l’ordre du jour,  veiller à la qualité de l’information et à l’intégration des nouveaux membres, recevoir régulièrement et individuellement les administrateurs, faciliter les contacts avec le management, s’assurer que les comités rendent compte de leurs travaux au conseil, gérer efficacement la relation avec l’exécutif, …

L’éventail de plus en plus large des sujets qui sont aujourd’hui du ressort du conseil, auquel répond la diversité des profils et des compétences de ses membres, nécessitent une implication de plus en plus forte du président en tant qu’animateur du conseil, afin d’obtenir les meilleures contributions individuelles possibles, et d’organiser un processus de décision efficace. Selon que les fonctions de président et de directeur général sont dissociées ou non, selon le mode de gouvernance du président, plus ou moins participatif, le travail collectif du conseil sera sensiblement différent.

Le conseil est un groupe humain dont le fonctionnement est particulièrement complexe, et les responsabilités considérables. La qualité des échanges, les attitudes des différents acteurs et les relations au sein du conseil sont déterminantes dans l’efficacité du processus de décision.

Nous reviendrons dans un prochain billet sur les moyens d’optimiser la dynamique collective du conseil et les relations entre ses membres.

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* Hélène Solignac est associée responsable des activités “gouvernance” de la firme Rivoli Consulting depuis 2009. Diplômée de Sciences Po, Hélène Solignac a exercé des responsabilités au sein du Crédit Lyonnais pendant près de 20 ans, d’abord en tant que responsable commercial auprès de grands groupes internationaux; elle a participé, comme secrétaire du conseil d’administration et des comités de direction générale, à la privatisation et à l’introduction en bourse de la banque, avant de prendre en charge le suivi des filiales et participations à la direction financière du groupe, où elle a exercé des mandats d’administrateur dans différentes filiales.

En 2006, elle a rejoint InvestorSight, conseil en communication financière, membre associé de l’Institut Français des Administrateurs, comme responsable du pôle Gouvernance ; elle a développé une activité de conseil en préparation d’assemblées générales et est notamment intervenue sur des dossiers d’activisme actionnarial ; elle a participé à différentes études sur ce thème des assemblées générales qu’elle a présentées dans le cadre de Matinales de l’IFA et a également été rédactrice de la « Lettre des AG » (analyse des assemblées générales du SBF 120).

Elle est présentement Corporate Advisory auprès de Sodali, conseillère en relations actionnariales pour les sociétés cotées, responsable de la formation « Actif humain » du Certificat Administrateur de Société Sciences Po-IFA, Co-fondatrice du Cercle des Administrateurs Sciences Po, membre de l’IFA et de l’AFGE (Association Française de Gouvernement d’Entreprise) et administratrice de l’association humanitaire Matins du Soleil.

Top 10 des billets en gouvernance sur mon blogue | Juillet 2013


Voici une liste des billets en gouvernance les plus populaires publiés sur mon blogue en juillet 2013. Cette liste constitue, en quelque sorte, un sondage de l’intérêt manifesté par des dizaines de milliers de personnes sur différents thèmes de la gouvernance des sociétés.

On y retrouve des points de vue très bien étayés sur les principaux sujets d’actualité suivants : la recherche de mandats au sein des conseils, la gestion de crises, les responsabilités des membres du conseil, la gouvernance des OBNL, les fondements de la gouvernance, les dysfonctions d’un C.A., la formation des administrateurs et la succession du PCD.

Séance inaugurale - Colloque Gouvernance mondiale
Séance inaugurale – Colloque Gouvernance mondiale (Photo credit: Collège des Bernardins)

En terme géographique, près du tiers des visiteurs sont de France, ou de dizaines de pays francophones, et 63 % sont d’origine canadienne. Ceux-ci trouvent leur voie sur le site principalement via LinkedIn (47 %) ou via les engins de recherche (40 %).

Vos commentaires sont toujours les bienvenus et ils sont grandement appréciés; je réponds toujours à ceux-ci. Bonne lecture !

Il faut changer notre mentalité à propos de l’évaluation des OBNL !

Les C.A. sont à blâmer dans la plupart des cas d’échecs majeurs des entreprises

La recherche de mandats sur des C.A. | Au delà des contacts !

Sept leçons apprises en matière de communications de crise

Guides de gouvernance à l’intention des OBNL : Questions et réponses

Dix Leçons tirées d’une multitude d’entrevues avec des PCD de PME

Faut-il limiter le nombre de mandats des administrateurs ?

Le secrétaire du conseil et la gouvernance de l’entreprise

Quels sont les membres de la haute direction susceptibles d’être congédiés par un nouveau PCD (CEO) ?

Éléments à considérer dans le choix d’un programme de formation des administrateurs

Quelles sont les questions à poser avant de joindre un CA ?

La gestion de la succession du PCD (CEO) par le C.A. | Les nombreux éléments à considérer


Voici un article sur les nombreux éléments à considérer dans le cas du remplacement d’un président et chef de direction (PCD). Les conseils d’administration ne sont pas souvent confrontés à ce genre de décision; mais c’est sûrement l’une des plus importantes décisions qu’ils auront à prendre.

L’auteur présente une sorte de check list de tout ce dont il faut se préoccuper dans les cas de changements de PCD. Cet article, publié par Brian V. Breheny, et paru dans HLS on Corporate Governance and Financial Regulation, est l’un des plus opérationnels qu’il m’ait été donné de lire. Il sera sûrement d’une grande utilité pour les membres de conseils appelés à vivre cette période critique de la vie des organisations. Je vous recommande d’en tenir compte lors du remplacement d’un PCD.

Notez que l’auteur prend pour acquis que le C.A. a déjà préparé un plan de relève du PCD. Cependant, si ce n’est pas le cas, l’article vous incitera sûrement à concevoir un tel plan ! Bonne lecture.

The Landscape of CEO Succession Issues

A board’s decision as to whether, when and how to terminate the employment of a CEO and hire a successor is among the most critical decisions facing the board of any company—large or small, public or private, established or start-up. In most cases, however, a CEO termination is a rare event and one with respect to which—as would be expected—the board, the company’s general counsel and its human resources professionals may have little or no experience. In addition, the situation is further complicated by contractual, regulatory and personal factors.

Contracts
Contracts (Photo credit: NobMouse)

This post describes the substantive and procedural considerations that boards will want to take into account when there is a change of CEO. In it, we assume that the board has made the business decision relating to CEO succession and is focused on strategy, implementation and minimizing potentially costly and/or embarrassing oversights and errors. Many but not all of the same considerations apply in respect of executive officers other than the CEO, and some additional considerations may apply to such other officers; in any event, their relative significance likely will differ from the case of the CEO.

Communication Practices in CEO Succession (blogs.law.harvard.edu)

The Landscape of CEO Succession Issues (blogs.law.harvard.edu)

Les aspects éthiques de la gouvernance d’entreprise | Un rapport qui prend en compte la réalité européenne (jacquesgrisegouvernance.com)

The best solutions for governance problems can only come from well-informed corporate shareholders and stakeholders (venitism.blogspot.com)

Le secrétaire du conseil et la gouvernance de l’entreprise


Ce matin, je tente de répondre à de nombreuses interrogations concernant le rôle et les fonctions d’un secrétaire du conseil. En premier lieu, voici une présentation faite par Richard Leblanc auprès des membres de la Canadian Society of Corporate Secretaries (CSCS) – Société canadienne des secrétaires corporatifs (SCSC) lors d’un panel à Toronto.

Le professeur Leblanc a énoncé dix recommandations très pertinentes sur les actions à entreprendre par les responsables afin de s’assurer du bon traitement réservé à la diversité. Mon billet du 24 octobre 2012, intitulé Le rôle des secrétaires corporatifs eu égard à la diversité des C.A. des sociétés canadiennes, aborde ce sujet.

Je constate que le président du conseil est un acteur clé dans la conduite des activités des secrétaires. Comme le président assume la responsabilité des communications entre le conseil et la direction, son rôle se confond souvent avec celui de secrétaire. C’est le président qui établit l’ordre du jour avec le PCD et qui, souvent, rédige ou supervise étroitement les procès-verbaux, une tâche normalement accomplie par le secrétaire. Ainsi, dans beaucoup de cas, le secrétaire joue le rôle d’adjoint au président du conseil pour la gestion administrative des affaires du conseil.

Français : Cabinet du Secrétaire Perpétuel de ...
Français : Cabinet du Secrétaire Perpétuel de l’Académie nationale de Médecine, Paris, France (Photo credit: Wikipedia)

En cherchant à connaître davantage la description de tâche d’un secrétaire du conseil, j’ai trouvé, parmi les publications de notre partenaire IFA (Institut Français des Administrateurs), un document qui répond très bien à cette préoccupation et qui peut convenir à tous les types d’organisations. Le document de l’IFA est le fruit d’une enquête menées auprès de 149 secrétaires du conseil; il traite (1) du statut, (2) de la fonction, (3) des moyens et (4) du profil du secrétaire du conseil. Vous pouvez télécharger le document au bas du communiqué de l’IFA.

Le Secrétaire du Conseil & la Gouvernance de l’Entreprise | IFA

Les fonctions de Secrétaire du Conseil et des comités du conseil, couvrent par ordre d’importance, les travaux suivants :

rédige les procès-verbaux des réunions du Conseil et s’assure avant leur approbation qu’ils reflètent fidèlement le déroulement des séances ;

est en relation avec les administrateurs en dehors du Conseil, répond à leurs questions, s’assure de leur présence pour le quorum, suit leurs questions matérielles et réglementaires (jetons de présence, suivi des déclarations pour les opérations sur titres etc.) ;

met au point le calendrier des réunions du Conseil, prépare les ordres du jour et convoque les administrateurs ;

prépare l’ordre du jour et organise le déroulement de la séance du Conseil avec le Président ;

prépare ou contribue à l’élaboration des différents documents mis à la disposition des actionnaires en vue de l’Assemblée Générale ;

organise matériellement les réunions, y compris hors du siège social ;

surveille les règles de déontologie et de conformité ;

organise le processus d’évaluation du fonctionnement du Conseil ;

assure le suivi des relations avec les actionnaires individuels, les institutionnels;

est le « Gardien de la gouvernance dans le Groupe »  et

assure le secrétariat du Conseil de chaque filiale.

Voici les recommandations qui émanent de cette enquête :

1. La fonction de Secrétaire du Conseil doit être formalisée par le Conseil (plutôt que par des textes réglementaires). Son rôle doit être défini dans le Règlement Intérieur du Conseil et sa nomination entérinée lors d’une séance du Conseil.

2. Lorsque des comités spécialisés existent, il est recommandé que le Secrétaire du Conseil soit aussi le secrétaire de tous les comités. Dans le cas contraire, des comptes rendus des travaux de chaque comité doivent être établis et le Secrétaire du Conseil doit en être destinataire.

3. Dans les entreprises cotées, son poste doit évoluer vers un poste à plein temps et les moyens nécessaires à l’exercice de sa fonction doivent lui être donnés. Budgétairement et en comptabilité analytique, un centre de coût spécifique doit lui être attribué (frais de missions, de formation, jetons de présence …)

4. Le Secrétaire du Conseil doit être disponible et, si possible, rattaché directement au Président du Conseil (exécutif ou non) afin de favoriser une plus grande indépendance et un meilleur fonctionnement du Conseil.

5. Si son poste n’est pas à plein temps, il peut être rattaché à d’autres directions dans le cadre de ses autres fonctions.

6. Il est apparu utile qu’un lieu permanent de rencontre et d’échange (mais aussi d’information et de formation) soit mis à la disposition des Secrétaires du Conseil dans le cadre de l’IFA.

Départ du président et chef de direction (PCD) | Vigilance accrue du conseil !


Vous serez sûrement intéressés par les résultats de cette recherche publié par R. Christopher Small et paru dans HLS Forum on Corporate Governance and Financial Regulation. Les résultats montrent que les PCD qui se retirent ont tendance à divulguer des prévisions de profits futurs plus positives et plus optimistes que lors des divulgations des années antérieures, surtout si leur rémunération incitative est élevée et si les mécanismes de suivis par le C.A. sont faibles.

C’est un article qui montre clairement la nécessité d’avoir un conseil d’administration vigilant à l’occasion du départ d’un PCD. Vos commentaires sont les bienvenus.

Evidence on the Properties of Retiring CEOs’ Forecasts of Future Earnings

Theory suggests that Chief Executive Officers (CEOs) with short horizons with their firm have weaker incentives to act in the best interest of shareholders (Smith and Watts 1982). To date, research examining the “horizon problem” focuses on whether CEOs adopt myopic investment and accounting policies in their final years in office (e.g., Dechow and Sloan 1991; Davidson et al. 2007; Kalyta 2009; Antia et al. 2010). In our paper, Forecasting Without Consequence? Evidence on the Properties of Retiring CEOs’ Forecasts of Future Earnings, forthcoming in The Accounting Review, we extend this line of research by investigating whether retiring CEOs are more likely to engage in opportunistic forecasting behavior in their terminal year relative to other years during their tenure with the firm. Specifically, we contrast the properties (issuance, frequency, news, and bias) of earnings forecasts issued by retiring CEOs during pre-terminal years (where the CEO will be in office when the associated earnings are realized) with forecasts issued by retiring CEOs during their terminal year (where the CEO will no longer be in office when the associated earnings are realized). We also examine circumstances in which opportunistic terminal-year forecasting behavior is likely to be more or less pronounced.

retirement
retirement (Photo credit: 401(K) 2013)

Our predictions are based on several incentives that arise (or increase) during retiring CEOs’ terminal year with their firm. Specifically, relative to CEOs who will continue with their firm, retiring CEOs face strong incentives to engage in opportunistic terminal-year forecasting behavior in an attempt to inflate stock prices during the period leading up to their retirement. Deliberately misleading forecasts can be used to influence stock prices. Consistent with this argument, prior work shows that managers use voluntary disclosures opportunistically to influence stock prices (Noe 1999; Aboody and Kasznik 2000; Cheng and Lo 2006; Hamm et al. 2012) and that managers use opportunistic earnings forecasts to manipulate analysts’ (Cotter et al. 2006) and investors’ perceptions (Cheng and Lo 2006; Hamm et al. 2012) in an effort to maximize the value of their stock-based compensation (Aboody and Kasznik 2000). Moreover, because SEC trading rules related to CEOs’ post-retirement security transactions are less stringent than those in effect during their tenure with the firm, post-retirement transactions can be made before the earnings associated with the opportunistic forecast are realized and with reduced regulatory scrutiny.

To test our predictions, we first identify all CEO turnover events in Execucomp from 1997 through 2009 (a total of 3,548 events). For each CEO turnover event identified, we perform detailed searches of SEC filings, executive biographies (appearing on various social media outlets such as LinkedIn, Forbes People Finder, etc.), press releases, and related disclosures to determine whether the CEO turnover was due to retirement. Our results indicate that retiring CEOs are more likely to issue forecasts of future earnings and that they issue such forecasts more frequently in their terminal year relative to other years during their tenure with the firm. Moreover, we find that retiring CEOs’ terminal-year forecasts of future earnings are more likely to convey good news and are more optimistically biased relative to pre-terminal years. Our findings, that retiring CEOs engage in opportunistic terminal-year forecasting behavior, represent a previously undocumented implication of the “horizon problem.” Furthermore, we find that opportunistic terminal-year forecasting behavior is more pronounced in the presence of higher CEO equity incentives and discretionary expenditure cuts in the terminal year, and less pronounced in the presence of stronger monitoring mechanisms (e.g., higher institutional ownership).

Our results should be of interest to market participants (e.g., investors, analysts, etc.) who use information from management earnings forecasts. However, market participants’ ability to use our evidence is contingent on their knowledge of (or ability to anticipate) a given CEO’s impending retirement. Our study should also be of interest to stakeholders (e.g., boards of directors, regulators, etc.) who seek to implement incentive mechanisms that mitigate agency conflicts. Interestingly, our results suggest that equity incentives (a tool commonly used to align incentives and minimize agency costs) can have the unintended consequence of creating or exacerbating opportunistic forecasting. Thus, CEO and firm characteristics (such as equity incentives) may have competing effects on various horizon-problem induced behaviors.

The full paper is available for download here.

Les T.I. et le conseil d’administration


Richard Leblanc, professeur associé de Law, Governance & Ethics à l’Université York de Toronto nous propose une liste impressionnante (quasi exhaustive) de lectures susceptibles d’intéresser les membres de conseils qui se posent des questions sur les TI et sur le rôle des médias sociaux.

English: Logo for the Addicted to Social Media...
English: Logo for the Addicted to Social Media Blog (Photo credit: Wikipedia)

Cette liste a été préparée en vue de sa participation à la conférence annuelle de National Association of Corporate Directors (NACD) du 11 au 13 octobre 2013 qui portera sur le leadership du « Board », notamment lorsqu’il s’agit de mieux appréhender les nouvelles technologies de l’information.

Bien sûr, la liste est longue mais en la parcourant rapidement vous trouverez certainement un lien vers un document qui vous intéressera. Bonne lecture.

NACD Board Leadership Conference

Board’s role in Social Media “listening”

Lead or be left behind: A chairman’s perspective on social media

http://www.deloitte.com/assets/Dcom-UnitedStates/Local%20Assets/Documents/us_chairman_LeadorLeftBehind_042213.pdf

What Do Corporate Directors and Senior Managers Know about Social Media?

http://www.gsb.stanford.edu/sites/default/files/documents/TCB_DN-V4N20-12.Social_Media.pdf

50 Top Tools for Social Media Monitoring, Analytics, and Management

http://socialmediatoday.com/node/1458746

Social Media and the Board: Why #Hashtags Matter to Directors

http://business-ethics.com/2012/04/12/1642-social-media-and-the-board-why-hashtags-should-matter-to-directors/

Seven Steps for Board Success in the Facebook Age

http://knowledge.wharton.upenn.edu/article.cfm?articleid=2940

Cameras May Open Up the Board Room to Hackers

http://www.nytimes.com/2012/01/23/technology/flaws-in-videoconferencing-systems-put-boardrooms-at-risk.html?_r=0

Nonprofit Boards and the iPad: a Good Fit?

http://nonprofit.about.com/od/boardquestions/a/Nonprofit-Boards-And-The-Ipad-A-Good-Fit.htm

Social Media and Reputational Risk

Reputation Risk: A Corporate Governance Perspective

http://processunity.com/cms/wp-content/uploads/2012/05/Reputation-Risk-Conference-Board.pdf

Director: Reputations at Risk

http://www.director.co.uk/magazine/2010/6_June/social_media_63_10.html

Ten Keys to Manage Reputation Risk

http://www.knowledgeleader.com/KnowledgeLeader/Content.nsf/xsp/.ibmmodres/domino/OpenAttachment/KnowledgeLeader/Content.nsf/C3C1BFD887594D4B88257B58006610E6/body/The%20Bulletin,%20Issue%202,%20Volume%20V%20–%20Ten%20Keys%20to%20Managing%20Reputation%20Risk.pdf

Virtual world, real risks: When social media becomes a liability

http://www.grant-thornton.co.uk/PageFiles/3572/Virtual%20World_Real%20Risk.pdf

Reputational Risks & The Role Of Social Media

http://www.youtube.com/watch?v=qoTtmRgDThs

Social Media Said to Present Significant Reputational Risks

http://www.marketingcharts.com/wp/direct/social-media-said-to-present-significant-reputational-risks-22952/

Three Steps Towards Managing Reputational Risk

http://deloitte.wsj.com/riskandcompliance/2013/04/25/three-steps-toward-managing-reputational-risk/

The Board, Social Media and Liabilities

http://www.mediabadger.com/2012/12/the-board-social-media-and-liabilities/

Reputation risk management on the rise

http://www.camagazine.com/reputationrisk/

Social media reputation damage high on risk managers’ list of concerns

http://www.ferma.eu/2011/10/social-media-reputation-damage-high-on-risk-managers-list-of-concerns/

The Risks of Social Media: Self-Inflicted Reputation Damage

http://www.riskmanagementmonitor.com/the-risks-of-social-media-self-inflicted-reputation-damage/

Integrating Social Media into overall strategy/questions the board should be asking management

Why boards need to adopt social media

http://blogs.reuters.com/lucy-marcus/2012/03/22/why-boards-need-to-adopt-social-media/

What Directors Think About Social Media

https://www.boardmember.com/MagazineArticle_Details.aspx?id=9128

Boards remain uneasy about social media, says women’s directors group

http://www.corporatesecretary.com/articles/technology-social-media/12487/boards-remain-uneasy-about-social-media-says-womens-directors-group/

Directors and IT: What works best?™

http://www.pwc.com/en_US/us/corporate-governance/publications/directors-and-it/assets/pwc-it-for-corporate-directors-full-report.pdf

Social Media – questions for directors to ask

http://www.cica.ca/focus-on-practice-areas/governance-strategy-and-risk/directors-series/director-alerts/item63118.pdf

20 Questions Directors Should Ask about Information Technology Security

http://www.cica.ca/focus-on-practice-areas/information-technology/publications/item46763.pdf

SOCIAL MEDIA: What Boards Need to Know

http://www.weil.com/files/upload/May2012_Opinion.pdf

10 Questions You Should Ask Your Social Media Expert, Guru or Wizard

http://www.socmedsean.com/10-questions-you-should-ask-your-social-media-expert-guru-or-wizard/

52 Questions To Ask When Hiring A Social Media Company

http://outspokenmedia.com/social-media/quesitons-hiring-a-social-media-company/

The Key to Social Media Success Within Organizations

http://sloanreview.mit.edu/article/the-key-to-social-media-success-within-organizations/

The Board’s Responsibility for Information Technology Governance

http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1947283

MONITORING RISKS BEFORE THEY GO VIRAL:
IS IT TIME FOR THE BOARD TO EMBRACE SOCIAL MEDIA?

http://www.gsb.stanford.edu/sites/default/files/research/documents/CGRP25%20-%20Social%20Media.pdf

Privacy and Boards of Directors:; What You Don’t Know Can Hurt You

http://www.ipc.on.ca/images/Resources/director.pdf

Execs Not Using Social Media At Board Level Strategy

http://www.business2community.com/social-media/execs-not-using-social-media-at-board-level-strategy-0318067

Social Media — The New Business Reality for Board Directors

http://www.pwc.com/en_CA/ca/directorconnect/publications/pwc-social-media-new-reality-for-directors-2012-09-28-en.pdf

Too Many Top Executives Aren’t Taking Social Media Seriously

http://www.businessinsider.com/top-executives-dont-take-social-media-seriously-2013-5

Why 1700 CEOs Are Wrong about Social Media

http://socialmediatoday.com/thoughtreach/991031/why-1700-ceos-are-wrong-about-social-media?inf_contact_key=3791995094c307c4b1d275d00b36b16025118ec3bcf13175ef3d187c59ac45b8&goback=.gmp_4220981

How Kodak Squandered Every Single Digital Opportunity It Had

http://mashable.com/2012/01/20/kodak-digital-missteps/

Big Data/ Analytics

Big data: The next frontier for innovation, competition, and productivity

http://www.mckinsey.com/insights/business_technology/big_data_the_next_frontier_for_innovation

Big data

http://en.wikipedia.org/wiki/Big_data

http://searchbusinessanalytics.techtarget.com/definition/big-data-analytics

Guide to big data analytics tools, trends and best practices

Experts share perspectives and identify best practices for big data analytics projects in this Essential Guide.

http://searchbusinessanalytics.techtarget.com/essentialguide/Guide-to-big-data-analytics-tools-trends-and-best-practices

Severe Consequences Face Big Data Analytics Without Governance, Experts Say

http://www.crn.com/news/security/240158457/severe-consequences-face-big-data-analytics-without-governance-experts-say.htm

INFORMATION TECHNOLOGY AND FIRM PROFITABILITY: MECHANISMS AND EMPIRICAL EVIDENCE

http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1000732

New research suggests using big data, particularly social media data, can lead to a biased representation of the data based on societal factors.

http://sloanreview.mit.edu/article/the-pitfalls-of-using-online-and-social-data-in-big-data-analysis/

Social Media & CRM

Three Out of Four Social Networkers are Logging in on Company Time, Ethics Resource Center Reports

http://www.ethics.org/news/three-out-four-social-networkers-are-logging-company-time-ethics-resource-center-reports

How the Voice of the People Is Driving Corporate Social Responsibility

http://blogs.hbr.org/cs/2013/07/how_the_voice_of_the_people_is.html

Social Media in Corporate Social Responsibility (CSR)

http://blogs.cisco.com/csr/social-media-in-corporate-social-responsibility-csr/

Tying Together Social Media and Corporate Social Responsibility

http://www.convinceandconvert.com/pr-20/tying-together-social-media-and-corporate-social-responsibility/

Mashable: Corporate Social Responsibility

http://mashable.com/category/corporate-social-responsibility/

Why Social Media Is Vital to Corporate Social Responsibility

http://mashable.com/2009/11/06/social-responsibility/

A Guide To Social Media For CSR Professionals

http://www.csrwire.com/blog/posts/721-a-guide-to-social-media-for-csr-professionals

Telus Corporate Social Responsibility Report 2012

http://csr.telus.com/en/

Tying Together Social Media and Corporate Social Responsibility

http://www.convinceandconvert.com/pr-20/tying-together-social-media-and-corporate-social-responsibility/

Trends/Emerging Topics

What Do Corporate Directors and Senior Managers Know about Social Media?

http://tcbblogs.org/governance/2012/10/31/what-do-corporate-directors-and-senior-managers-know-about-social-media/

Use of board portals and social media

http://www.conference-board.org/retrievefile.cfm?filename=TCB-CoW_V2N11.pdf&type=subsite

2012 CEO, social media & leadership survey

http://www.brandfog.com/CEOSocialMediaSurvey/BRANDfog_2012_CEO_Survey.pdf

Taming Information Technology Risk:

A New Framework for Boards of Directors

http://www.oliverwyman.com/media/OW_EN_GRC_2011_PUBL_Taming_IT_Risk.pdf

IBM CEO Predicts Three Ways Technology Will Transform The Future Of Business

http://www.forbes.com/sites/jennagoudreau/2013/03/08/ibm-ceo-predicts-three-ways-technology-will-transform-the-future-of-business/?goback=.gmp_4220981.gde_4220981_member_221432830

The Next Digital Paradigm

http://www.forbes.com/sites/gregsatell/2013/02/02/the-next-digital-paradigm/?goback=.gmp_4220981

Make Social Media an Organizational Asset – Right Now!

http://www.thecmosite.com/author.asp?section_id=1237&doc_id=246605

THE FUTURE OF DIGITAL [SLIDE DECK]

http://www.businessinsider.com/future-of-digital-slides-2012-11?goback=.gmp_4220981

Ten Technology Trends that Will Change the World in the Next Ten Years

http://www.zawya.com/story/ZAWYA20120212081954/

Technology, Strategy and Shareholder Engagement Driving Corporate Governance

http://www.deloitte.com/view/en_us/us/press/ac998d5e23835310VgnVCM2000001b56f00aRCRD.htm

Cyber

Cyber Risk Management – A Board Level Responsibility:
http://www.bis.gov.uk/assets/biscore/business-sectors/docs/c/12-1119-cyber-risk-management-board-responsibility

10 Steps to Cyber Security – Executive Companion:

http://www.bis.gov.uk/assets/biscore/business-sectors/docs/0-9/12-1120-10-steps-to-cyber-security-executive

http://www.gchq.gov.uk/Press/Pages/10-Steps-to-Cyber-Security.aspx

Cyber risk, Guidance note

https://www.icsaglobal.com/assets/files/Guidance%20notes/gn06-2013cyberrisk.pdf

Cyber security: Considerations for the audit committee

http://www.ey.com/Publication/vwLUAssets/Cybersecurity_Considerations_for_the_audit_committee/$FILE/Cybersecurity_considerations_for_the_audit_committee_GA0001.pdf

Cyber Security and the UK’s Critical National Infrastructure

http://www.chathamhouse.org/publications/papers/view/178171

Cost of cyber attacks triples in a year

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/bb3fcc90-ab4a-11e2-ac71-00144feabdc0.html#axzz2Zcz9iIg1

Cyber threats and security breaches forcing companies to re-evaluate risk management

http://www.canadianunderwriter.ca/news/cyber-threats-and-security-breaches-forcing-companies-to-re-evaluate-risk-management/1002271537/

The Art of Cyber War

http://www.nacdonline.org/Resources/Article.cfm?ItemNumber=6807

U.S. Outgunned in Hacker War

http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304177104577307773326180032.html

Cybersecurity and Internet Governance

http://www.cfr.org/cybersecurity/cybersecurity-internet-governance/p30621?goback=.gmp_4220981

Time to get real over cyber security

http://www.cbronline.com/blogs/cbr-rolling-blog/time-to-get-real-over-cyber-security-230212

Cyber crime is now a booming industry

http://www.business-standard.com/article/technology/cyber-crime-is-now-a-booming-industry-112012300057_1.html

BYOD (Bring Your Own Device) – Security

Good Governance Guide: Issues to consider in the use of tablets for accessing board papers

http://www.csaust.com/media/365618/2012_ggg_tablets_boardroom_v2.pdf

10 steps for writing a secure BYOD policy

http://www.zdnet.com/10-steps-for-writing-a-secure-byod-policy-7000006170/

For BYOD Best Practices, Secure Data, Not Devices

http://www.cio.com/article/711258/For_BYOD_Best_Practices_Secure_Data_Not_Devices

Security Think Tank: BYOD – key tenets and best practices

http://www.computerweekly.com/opinion/Security-Think-Tank-BYOD-key-tenets-and-best-practices

Bring Your Own Devices Best Practices Guide – Dell

http://i.dell.com/sites/doccontent/business/smb/sb360/en/Documents/good-byod-best-practices-guide.pdf

Learn BYOD policy best practices from templates

http://www.techrepublic.com/blog/it-consultant/learn-byod-policy-best-practices-from-templates/

Best practices to make BYOD simple and secure

A guide to selecting technologies and developing policies for BYOD

http://www.citrix.com/content/dam/citrix/en_us/documents/oth/byod-best-practices.pdf

Dell Outlines The Death Of The PC

http://www.forbes.com/sites/adriankingsleyhughes/2013/03/30/dell-outlines-the-death-of-the-pc/?goback=.gmp_4220981

Executive Security

Corporate Theft? Build a barrier with access governance

http://www.kpmg.com/US/en/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Documents/corporate-theft-build-barrier-access-governance.pdf

Global Status Report
on the
Governance of Enterprise It (GEIt)—2011

http://www.isaca.org/Knowledge-Center/Research/Documents/Global-Status-Report-GEIT-10Jan2011-Research.pdf

Cobit: An information security survival kit

http://www.pkfavantedge.com/wp-content/uploads/2013/COBIT_Security.pdf

Social Media & Investor Relations

A Virtual Annual Meeting Approach

http://www.directorship.com/adopting-a-virtual-approach-to-the-annual-meeting/

Call to move huge annual reports online

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/71dc17ba-19d5-11e0-b921-00144feab49a.html#axzz2Zcz9iIg1

Twitter Speaks, Markets Listen and Fears Rise

http://www.nytimes.com/2013/04/29/business/media/social-medias-effects-on-markets-concern-regulators.html?pagewanted=all

Dress rehearsal for disaster shows why Twitter has no place on Wall Street

http://opinion.financialpost.com/2013/04/26/dress-rehearsal-for-disaster-shows-why-twitter-has-no-place-on-wall-street/

SEC Says Social Media OK for Company Announcements if Investors Are Alerted http://www.sec.gov/News/PressRelease/Detail/PressRelease/1365171513574#.Uer4KFMpcvQ

New SEC Guidance on Social Media Levels Playing Field for Investors

http://blogs.cfainstitute.org/marketintegrity/2013/04/08/new-sec-guidance-on-social-media-levels-playing-field-for-investors/

How to Use Social Media for Regulation FD Compliance

https://blogs.law.harvard.edu/corpgov/2013/04/16/how-to-use-social-media-for-regulation-fd-compliance/

SEC Blesses Social Media Disclosures

http://www3.cfo.com/article/2013/4/disclosure_regulation-fair-disclosure-twitter-facebook-social-media-sec-guidelines-governance

The Push and Pull of Social Media for Investor Relations

http://blog.businesswire.com/2013/06/20/the-push-and-pull-of-social-media-for-investor-relations/

The Greatest Social Media for Investor Relations Panel Ever*

http://blog.investorrelations.com/2013/06/24/the-greatest-social-media-for-investor-relations-panel-ever/

Social Media’s Place in Investor Relations

http://thesocialmediamonthly.com/social-medias-place-in-investor-relations/

Social Media for Investor Relations

http://www.slideshare.net/IRSmartt/social-media-for-investor-relations-12976664

Survey finds social media gap between investors, companies

http://irwebreport.com/20130611/iros-vs-investors-social-media/

Crisis investor relations in the age of social media

http://irwebreport.com/20111208/crisis-investor-relations-social-media/

SEC’s social media guidance has devil in details

http://irwebreport.com/20130403/secs-social-media-guidance-has-devil-in-details/

Social Media Strategy for Investor Relations

http://www.brandchannel.com/images/papers/530_ccg_wp_social_media_strategy_ir_0911.pdf

Other:

Director skills

Recruiting the Digital Director

http://www.spencerstuart.com/research/bg/1535/

Wanted: More Directors With Digital Savvy

http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324031404578483043683328314.html?goback=.gmp_4220981.gde_4220981_member_241245618

CIOs Say Corporate Directors Are Clueless About IT

http://www.cio.com/article/721456/CIOs_Say_Corporate_Directors_Are_Clueless_About_IT?goback=.gmp_4220981

Risk and IT intersection

Observations on Developments in Risk Appetite Frameworks and IT Infrastructure

http://www.newyorkfed.org/newsevents/news/banking/2010/an101223.pdf

Management suite:

Digital diaspora in the enterprise: Arrival of the CDO and CCO

http://www.zdnet.com/digital-diaspora-in-the-enterprise-arrival-of-the-cdo-and-cco-7000016193/

CIOs Can Strengthen Your Board of Directors

http://blogs.cio.com/careers/17010/cios-can-strengthen-your-board-directors?goback=.gde_4220981_member_111162885

KPMG brochure:

Risk management in an evolving world

Making the case for social media governance

http://www.kpmg.com/US/en/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Documents/social-media-brochure.pdf

La formation d’administrateurs de sociétés (ASC) du Collège des administrateurs de sociétés (CAS)


Le Collège des administrateurs de sociétés (CAS) est né de la volonté de quatre partenaires fondateurs d’offrir aux administrateurs de sociétés une formation unique et de haut niveau, axée sur les meilleures pratiques de gouvernance. Depuis sa création en mars 2005, le Collège a admis plus de 1000 administrateurs dans ses différentes formations.

Collège des administrateurs de sociétés | CAS

Excellence | Éthique | Ouverture | Engagement

Le Collège contribue au développement et à la promotion de la bonne gouvernance en offrant aux administrateurs de sociétés une formation de la plus haute qualité dans un environnement dynamique de partage du savoir et une source d’information privilégiée à la fine pointe des meilleures pratiques.

Le Collège des administrateurs de sociétés, c’est :

Un centre de formation à l’avant-garde des plus hauts standards de gouvernance répondant aux multiples besoins des administrateurs, tant à Québec, qu’à Montréal ;

Une équipe d’intervenants-formateurs, reconnus pour leur expertise, leur ouverture et leur passion ;

Des administrateurs provenant de tous milieux: des sociétés publiques, privées, d’État, municipales ou parapubliques, des coopératives, des associations, des OBNL, etc. ;

Un programme de certification universitaire en gouvernance unique au Québec menant à la désignation Administrateur de sociétés certifié (ASC) et jouissant d’une reconnaissance pancanadienne grâce à une entente avec le Directors College de l’Université McMaster ;

Une base de données en ligne présentant 600 profils d’administrateurs de sociétés certifiés ;

Une expérience enrichissante permettant aux administrateurs de développer un réseau de contacts privilégié.

Perfectionnez vos compétences en gouvernance

Ce qui fait la renommée du Collège des administrateurs de sociétés est sans aucun doute l’ouverture et l’innovation dont il s’est inspiré pour établir une offre de formations unique, recherchée et adaptée aux besoins des administrateurs de sociétés.

Des formations diversifiées

La certification universitaire en gouvernance de sociétés comprend cinq (5) modules d’une durée de trois (3) jours chacun et son cheminement peut varier entre douze et dix-huit mois

Gouvernance des régimes de retraite (Durée : 2 jours)

Gouvernance des services financiers (Durée : 2 jours)

Gouvernance des PME (Durée : 2 jours)

Les formations d’une durée de trois jours de même que les modules du programme de certification universitaire en gouvernance de sociétés ont lieu les jeudi, vendredi et samedi.

Une approche stimulante pour un perfectionnement optimisé

Quelle que soit votre provenance, votre cheminement professionnel ou votre secteur d’activité, les formations du Collège vous permettent de bénéficier :

D’une expérience Québec-Montréal vous permettant de côtoyer, d’échanger et de développer un réseau de contact avec des gestionnaires et des administrateurs de différents secteurs et milieux d’affaires ;

D’un environnement valorisant les échanges entre les participants et les intervenants ;

D’un programme de certification universitaire sous la responsabilité d’un directeur de programme et d’une équipe de professeurs de l’Université Laval et d’intervenants de renom de la pratique privée.

Reconnaissance professionnelle

Des ententes de partenariat avec plusieurs ordres et organismes professionnels reconnaissent la valeur des formations du Collège.

Propositions des actionnaires américains lors des assemblées annuelles | Tendances observées


Laura J. Finn responsable du blogue Trending in Governance, l’un des blogues en gouvernance du NYSE, nous présente les résultats d’une recherche effectuée sur le site proxymonitor.org qui inventorie l’ensemble des propositions des actionnaires pour les prochaines assemblées annuelles. L’auteure identifie cinq catégories de proposition susceptibles de recevoir un appui significatif des actionnaires :

1. Limiter le nombre de mandats des administrateurs

2. S’incorporer au Delaware

3. Adopter une politique sur la diversité du conseil

4. Limiter la durée des mandats des administrateurs

5. Planifier la succession du PCD

Vous trouverez, ci-dessous, les détails concernant ces propositions. Cette tendance générale est-elle également observée au Canada ? Bonne lecture.

Cinq tendances dans les propositions des actionnaires aux É.U. 

(Five Coming Trends in Shareholder Proposals)

Every year shareholders file proposals that garner barely any votes cast in favor by their fellow shareholders. Nevertheless, I like to keep an eye on the “off-beat” corporate governance proposals that are filed each year to see if there may be a coming trend. Here are five such proposals that may gain traction in coming proxy seasons:
1- Curb Excessive Directorships – filed by Kenneth Steiner at three companies this year: AIG, Bank of America, and Exxon Mobil. None of the proposals received more than 6% of votes cast in favor,  but Steiner raised the point that overextended directors may be bad for corporate governance. In the case of AIG, he noted that GMI Ratings, formerly Corporate Library, has rated the company a “high governance risk” since 2007. In all three proposals he asked his fellow shareholders to vote in favor of his proposal “to protect shareholder value.” Apparently, the other shareholders don’t see directors serving on 3 or more boards as problematic.

Network diagram showing corporate interlocks w...

2- Re-incorporate in Delaware – filed by Gerald Armstrong at Chesapeake Energy Corp. This proposal is particularly interesting. After years of shareholders voting in the majority on a number of proposals, like declassifying the board and enacting majority voting, and the company not heeding shareholders’ votes, Armstrong filed this proposal to re-incorporate in the state of Delaware because the state “is known for fairness and integrity.”  Currently, Chesapeake is incorporated in Oklahoma and Armstrong believes the company worked with state legislature to create a law that “all corporations incorporated in Oklahoma with more than 1,000 shareholders be required to have a classified board of directors with three-year terms for each director.” Chesapeake opposed the proposal and the majority of shareholders sided with the company. This energy company is not Delaware-bound, at least for now.

3- Adopt Policy on Board Diversity – filed by NYC Pension Funds at Freeport-McMoRan Copper & Gold. Currently, the company has no women or minorities on its board, so the purpose of the proposal is four-fold: to include women and minority candidates in the pool of board candidates, expand director searches to include “nominees from both non-executive corporate positions and non-traditional environments such government, academia, and non-profit organizations,” review board composition periodically to find and fill knowledge gaps, and report on the process to shareholders. The company stated in its opposition that it “believes that this proposal would not improve its ability to select the most suitable and qualified candidates for membership on the board and would impose unnecessary administrative burdens and costs.” The shareholders will vote on this proposal next week, July 16. Stay tuned.

4- Director Term Limits – filed by Dennis Rocheleau at General Electric. He argued that term limits “apply to the President of the United States and are in effect for directors at a number of Fortune 500 firms” and believes that GE “need[s] a better board and the sooner the better.” GE argued that term limits would “prevent qualified, experienced and effect directors from serving on the board” and further explained the company believes the proposal was motivated by Rocheleau’s desire to remove specific directors. Shareholders sided with GE, giving a vote of confidence to the company’s nomination and evaluation process.

5- CEO Succession Planning – filed by Laborers’ District Council & Contractors of Ohio at Google. A dozen similar proposals have been filed at Fortune 250 companies in the past three years, though none have received majority support. Google opposed the proposal, stating: “The Leadership Development and Compensation Committee reviews at least annually and recommends to the full board of directors plans for the development, retention, and replacement of executive officers, including the Chief Executive Officer.” At this time, the majority of shareholders feel confident in the board’s ability to handle succession planning without a formal policy.

Shareholder Proposal Developments During the 2013 Proxy Season (blogs.law.harvard.edu)

La recherche de mandats sur des C.A. | Au-delà des contacts !


Plusieurs personnes très qualifiées en gouvernance de sociétés souhaitent trouver une place sur un ou plusieurs conseils d’administration de sociétés cotées. Mais comment s’y prendre ? L’article ci-dessous rédigé par *Boris Groysberg et Deborah Bell et paru dans HBR Blog Network saura sûrement piquer votre curiosité !

Les auteurs proposent une méthode plus acceptable de choisir les membres de conseils que celle de s’en remettre aux administrateurs potentiels reconnus par les membres de C.A. Bien sûr, l’appartenance à des réseaux d’administrateurs et l’approche progressive de l’acceptation des mandats, en commençant par les OBNL, sont des méthodes très pratiquées … mais souvent elles tardent à produire les résultats escomptés.

Les auteurs présentent une autre option laquelle dépend de la mise en place d’un processus de sélection systématique consistant à repérer les personnes possédant les expertises répondant aux besoins de l’entreprise. De plus en plus, la stratégie de recherche de mandats sera de faire connaître son expertise et son expérience auprès des membres des comités de gouvernance et de nomination.

L’article montre que les capacités les plus prisées par les comités de nomination sont (1) la connaissance de l’industrie, (2) les compétences stratégiques et (3) les expertises en finance-audit.

Je vous invite à lire l’article au complet afin de mieux vous préparer à trouver votre place sur des conseils. Vos commentaires sont toujours très appréciés. Bonne lecture !

Joining Boards: It’s Not Just Who You Know That Matters 

For many, a corporate directorship is a career capstone. But attaining one is far from easy. No one can say for sure how to get on a corporate board, but many people point to two routes: the first is to break into the « right » network and the second is to seek a progression of board seats that begins with, for example, a seat on a not-for-profit or community board and eventually results in appointment to a corporate board.

Both paths are problematic — neither is particularly transparent or relies on objective measures and given that many boards are stubborn bastions of white masculinity, pursuing the « right » network can be fraught, especially for women and other diverse candidates. Indeed, our research reinforces that concern: many boards still rely on their own (mostly white, mostly male) networks to fill seats.

There’s a different way — one that is more measurable, controllable and offers greater transparency. It starts with a focus on skills. Although many boards continue to select new members from their own networks, our research suggests that more are beginning to implement objective processes to select members based on the skills and attributes that boards need to be effective. Our 2012 survey, in partnership with WomenCorporateDirectors and Heidrick & Struggles, of more than 1,000 corporate directors across the globe, found that only 48% of the boards had a formal process of determining the combination of skills and attributes required for their board and, therefore, for new directors

We know this approach can work because we’ve seen it: We studied a large corporation that was being split into two public companies for which two new boards had to be created. The chairman wanted to create two balanced boards, with the mix of skills, knowledge, and experience each company needed. He appointed a special team to create an objective, transparent method for selecting the directors. After reviewing the roles and responsibilities of each board and the natures of the new businesses, the team derived lists of the skills each board needed. Then it created a model containing the dimensions critical to a high-performing board, from functional and industry expertise to behavioral attributes. This approach led both companies to recruit board members that were diverse in needed strategic skills. Both boards are on to a good start — demonstrating that when a firm builds a board using a rigorous assessment of the qualities it needs to carry out its governance task, rather than personal networks, the board is better equipped to execute its functions.

In our survey, we also asked about specific skills. We wanted to know which were the strongest skills represented on boards and which were missing. Directors named industry knowledge, strategy, and financial-audit expertise as their strongest skill sets.

Skill Sets Overall

And 43% cited technology expertise, HR-talent management, international-global expertise, and succession planning as the skills missing most on their boards.

______________________________________________

* Boris Groysberg is a professor of business administration at Harvard Business School. His  work examines how a firm can be systematic in achieving a sustainable competitive advantage by leveraging its talent at all levels of the organization.

* Deborah Bell is a researcher of organizational behavior whose work focuses on leadership, drivers of success, and organizational effectiveness and dynamics, especially at the board level.

Getting a Seat at the Table (venitism.blogspot.com)

Corporate Director Selection and Recruitment: A Matrix (blogs.law.harvard.edu)

Strategy For Securing a Seat on a Corporate Board (thestreet.com)

Why your business needs an advisory board (hiponaconsulting.wordpress.com)

Nouvelles responsabilités pour l’audit interne


Denis Lefort, CPA, expert-conseil en Gouvernance, audit et contrôle, porte à ma connaissance un article de Ken Tysiac paru dans le Journal of accountancy qui résume les résultats du sondage mondial 2013 d’Ernst & Young portant sur l’audit interne.

Cet article identifie les attentes principales des participants au sondage, chefs de l’audit interne et membres de comités d’audit, quant à l’évolution que devrait prendre les responsabilités de l’audit interne.

Vous pouvez aussi consulter l’enquête de Thomson Reuters Accelus Survey on Internal Audit dont nous avons parlé dans notre billet du 7 juin. Bonne lecture.

New duties on horizon for internal auditors

“The clear message from the survey is that internal audit functions need to stop thinking about themselves as compliance specialists and start taking on a much larger, more strategic role within the organization,” Ernst & Young LLP internal audit leader Brian Schwartz said in a news release. “IA is increasingly being asked by senior management and the board to provide broader business insights and better anticipate traditional and emerging risks, even as they maintain their focus on non-negotiable compliance activities.”

New risks

As strategic opportunities emerge, internal auditors also are adjusting to new compliance duties, according to the survey. Globalization has resulted in increased revenue from emerging markets for many companies, so new regulatory, cultural, tax, and talent risks are emerging.

Thomson Reuters Messenger
Thomson Reuters Messenger (Photo credit: Wikipedia)

Internal audit will play a more prominent role in evaluating these risks, according to the survey report. Although slightly more than one-fourth (27%) of respondents are heavily involved in identifying, assessing, and monitoring emerging risks now, 54% expect to be heavily involved in the next two years.

The biggest primary risks that respondents said their organizations are tracking are:

  1. Economic stability (54%).
  2. Cybersecurity (52%).
  3. Major shifts in technology (48%).
  4. Strategic transactions in global locations (44%).
  5. Data privacy regulations (39%).

Survey respondents said the skills most often found to be lacking in internal audit functions are:

  1. Data analytics;
  2. Business strategy;
  3. Deep industry experience;
  4. Risk management; and
  5. Fraud prevention and detection.

“As corporate leaders demand a greater measure of strategy and insight from their internal audit functions, CAEs will need to move quickly to close competency gaps and ensure that they have the right people in the right place, at the right time.” Schwartz said. “If they fail to meet organizational expectations, they risk being left behind or consigned to more transactional compliance activities.”

Keeping Internal Auditors Up to the Challenge (forbes.com)

Internal Audit Has To STOP Focusing On Internal Controls (business2community.com)

Changement important dans la relation auditeur externe/interne | Financial Reporting Council (FRC) (jacquesgrisegouvernance.com)

Useful Internal Auditing in 4 Easy Steps (isocertificationaustralia.com)

Thomson Reuters Develops Accelus Governance, Risk and Compliance Platform (risk-technology.typepad.com)

Faut-il limiter le nombre de mandats des administrateurs ?


Voici un article publié par JOANN S. LUBLIN paru dans The Wall Street Journal qui montre l’évolution remarquable de la gouvernance des sociétés au cours des quarante dernières années. Vous verrez qu’il y a une tendance lourde à limiter le nombre de mandats des administrateurs de sociétés, mais que ce changement ne se fait pas sans heurt.

Plusieurs pensent que, malgré certains avantages évidents à avoir des administrateurs séniors sur les C.A., cette situation est un frein à la diversité et au renouvellement des générations au sein des conseils d’administration. C’est un article qui discute de ces problématiques avec nuance et avec des statistiques à l’appui.

Je souligne certains extraits pertinents de cet article. Bonne lecture. Faites-moi part de nos commentaires sur ce sujet assez controversé.

The 40-Year Club: America’s Longest-Serving Directors

[D]

Board colleagues say long-serving members often provide useful context about a company, its industry and its past. But activist investors contend the growing ranks of long-serving board members occupy spots that otherwise might go to younger and fresher talent. « Over-tenured directors also frustrate the goal of race and gender diversity, » adds Brandon Rees, acting head of the AFL-CIO’s Office of Investment.

Staying Power

Twenty-eight outside directors have at least 40 years’ tenure on a U.S. public company board.

Voir l’article pour identifier les noms

While 40-year directors are rare, companies appear increasingly reluctant to shake up their boardrooms. Among Russell 3000 companies, 6,457 independent directors—nearly 34% of the total—have served a decade or longer, GMI found. That’s up from 3,216 or about 18% in 2008.

Companies in Standard & Poor’s 500 stock index elected the smallest number of new directors last year in 10 years, according to a study by recruiters Spencer Stuart.

Some activist investors believe long-tenured board members can become too cozy with management.

The Council of Institutional Investors, a governance advocate, may soon urge shareholders and boards to look more skeptically at the independence of long-serving directors, says Ann Yerger, its executive director.

« Board members may not be able to fully exercise independent judgment after several years of service, » she adds. The council represents 125 pension funds with more than $3 trillion of assets.

Certain less-tenured directors favor term limits to hasten turnover. But just 17 major corporations impose such limits, Spencer Stuart’s study showed. A 12-year term makes sense because « board members become very stale after a while, » says Fred Hassan, a Time Warner Inc. TWX +0.55%director since 2009 and former Schering-Plough Corp. MRK -0.21%chief executive. He hopes to propose that limit for new board members of the media giant.

Not surprisingly, long-serving board members frequently oppose such rules. Instead, they support replacing poor performers through periodic evaluations of individual members. Richard T. Fisher, a Leggett director since 1972, says he and David S. Haffner, the firm’s CEO, sold the idea to its board last year.

Men seen as impediments to shaking up boardrooms (business.financialpost.com)

HP Board Expands Amid Turnaround Push (cio-today.com)

After 41 years, Soriano steps down from Harrison board (kitsapsun.com)

Suggestions de réforme pour la rémunération des membres de C.A.


Voici un article de Richard Leblanc paru dans BoardExpert.com que vous apprécierez sûrement. Comme à son habitude, Richard utilise un style direct et simple pour aborder l’une des facettes les plus complexes de la gouvernance des organisations : la rémunération incitative reliée à la performance à long terme.

L’auteur discute plus particulièrement d’un objet novateur : la rémunération des administrateurs alignée sur les intérêts des actionnaires.

Voici un extrait de l’article ainsi qu’un aperçu de l’approche qu’il suggère. Qu’en pensez-vous ?

Reforms to director compensationneed to occur

« Most independent directors on public company boards are compensated in a blend of cash and company shares. The equity component is typically restricted or deferred until the director retires from the board, thus postponing taxes and enabling the director to amass a portion of equity in the company to align his or her interests with shareholders (it is believed). The equity can be a predetermined number of restricted shares, or a set monetary amount in the form of share “units.”

The problem with paying independent directors this way is that there is little incentive for personal performance or company performance. Directors get paid the cash and equity regardless. There is little if any downside, especially when directors can ride a stock market or Fed driven increase in overall share prices. Not surprisingly, the activists noted this lack of incentive pay.

Sometimes money is a powerful incentive.
Sometimes money is a powerful incentive. (Photo credit: wayneandwax)

It is hardly surprising that boards do not focus on value creation, strategic planning, or maximizing company performance, survey after survey, as much as they do on compliance. Their compensation structure does not incent them to. Compensation incentives drive behavior, both for management and for directors ».

Here is what is needed to align director pay with shareholder interests:

  1. Directors should be required to issue cheques from their personal savings accounts to purchase shares in the company. Bill Ackman of Pershing Square stated that if Canadian Pacific directors were required to cut cheques for $100,000 each, the CEO would have been fired prior to Pershing Square being involved. Mr. Ackman is right. “Skin in the game” for a director does not mean shares are given to a director in lieu of service. The motivational factor to be attuned to shareholders is greater if directors are actual investors in the company. In private equity companies, non-management directors are encouraged to “buy into” the company and invest on the same terms as other investors.
  2. For Directors’ equity to vest (the portion they did not purchase), hurdles would need to be achieved that reflect personal performance and long-term value creation of the company. Assuming you have the right directors, this sets up a situation in which Directors are forced to engage in value creation and be rewarded for doing so, similar to private equity directors. The hurdle rate provides the incentive. The vesting hurdle should be based on the underlying performance of the company, commensurate with its risk and product cycle, possibly peer based, and not simply on riding a bull market.
  3. The long-term performance metrics for value creation should also apply to senior management, and the board should lead by example. The vast majority of performance incentives are short-term, financial and quantitative. We know that the majority of company value however is now based on intangibles. Long-term leading indicators such as innovation, reputation, talent, resilience and sustainability are being completely overlooked in compensation design. You get what you pay for.

Management has proposed “passive” pay for directors and short-term pay for themselves. Boards have acquiesced.

Quels sont les membres de la haute direction susceptibles d’être congédiés par un nouveau PCD (CEO) ?


Cet article de Sarah Green, paru dans HBR Blog Network, présente une entrevue avec David Astorino, le directeur d’une recherche qui porte sur la probabilité de changement des membres de la haute direction selon que le nouveau président et chef de direction (PCD-CEO) provient de l’externe ou de l’interne. On verra que dans les deux cas, des changements significatifs sont à prévoir, mais pas nécessairement dans les mêmes postes.

Cet article est vraiment très intéressant car il explore un sujet-clé de la succession au sommet stratégique de l’organisation. Le PCD a besoin d’une équipe de grande compétence mais surtout de personnes en qui il a une totale confiance.

Ainsi, on notera que le PCD externe aura beaucoup plus tendance à congédier son CFO et son directeur des ressources humaines (CHRO). Également, près de la moitié des PCD externes changent de directeur des affaires juridiques et/ou secrétaire corporatif. Le chercheur ne semble pas être en mesure d’expliquer pourquoi !

President Barack Obama talks with Michael G. M...
President Barack Obama talks with Michael G. Morris, right, of American Electric Power Company, and David Cote in the Cross Hall of the White House, before a dinner with CEOs, Feb. 24, 2010. (Photo credit: Wikipedia)

Vu sous l’angle d’un membre de conseils d’administration, avez-vous une idée des raisons qui incitent les PCD à congédier leurs directeurs des affaires juridiques ?

Voici un extrait de cet article du HBR ainsi que quelques questions sous-jacentes (voir l’article pour les réponses offertes). Vos commentaires sont les bienvenus.

Who New CEOs Fire First ?

New research by RHR international shows which executives incoming CEOs are likely to replace, and highlights some differences between first-time CEOs and more seasoned chief executives. I interviewed Dr. David Astorino, Global Practice Leader for Senior Team Effectiveness, about the findings. Below is an edited version of our conversation.

Your survey showed that as much as CEOs had shaken up their senior team, looking back on it they wished they’d moved even faster.  Why ?

When they look back, and you ask them what you would have done differently, they almost always say, « I knew in my gut that was not going to work with that individual, and I wish I had trusted that gut feeling and made that decision faster. » By delaying the transformation of a particular function or business unit, they’re now six months behind. That’s often where that comment comes from. There are some other factors, but that’s the main one.

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What are some of those other factors ?

A lot of it relates to organizational knowledge. They hesitate because they don’t feel like they know enough about what’s going on. You’ll also see a real difference between first-time CEOs and people who’ve been a CEO before, especially if that first-time CEO is coming from outside the company. They don’t trust themselves as much, and they tend to not be as suspicious, frankly, as CEOs who have been there, done that before. They tend to wait too long. CEOs who’ve been around the block a bit more say, « I’d rather risk losing institutional knowledge and get someone in there I trust. »

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  1. HBR has published research suggesting that insider CEOs are more effective than outsiders. Could part of the reason be that outsiders replace so much of their staff with other outsiders, lacking that institutional knowledge ?

  2. So to that point about skills, how much of this is really about bringing in new skills, and how much of it is about what you mentioned earlier — just looking for people they can trust, people they’re comfortable with ?

  3. Speaking of functions, it wasn’t terribly surprising to me that the CHRO and the CMO are two that are likely to leave. But why the General Counsel ?

  4. What about the difference between insider and outsider CEOs — they really seem to replace different functional heads. Insiders are much more likely to replace the COO, for instance, while outsiders are more likely to replace the CFO. Why the discrepancy ?

  5. What are some of the other differences between first-time CEOs and more experienced CEOs ?

These Are The People Most Likely To Get Canned If A New CEO Arrives (businessinsider.com)

Instagram CEO thinks Instagram could actually outgrow Facebook (bgr.com)

Warby Parker CEO Wants More Millennials On His Team (businessinsider.com)

Participation des salariés au conseil d’administration : un pas vers la cogestion ?


On le sait, la participation des salariés à la gouvernance des entreprises françaises est beaucoup plus répandue que dans l’environnement nord-américain. Cet article de Caroline Froger-Michon, publié dans Les échos | Business, fait le point sur la situation, en considérant surtout le point de vue légal.

Bonne lecture. Vos commentaires sont les bienvenus !

Des salariés au conseil d’administration : un pas vers la cogestion ?

La loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 marque une nouvelle étape dans la gouvernance des grandes entreprises : celle-ci impose désormais aux sociétés anonymes (SA) et sociétés en commandites par actions (SCA) dépassant certains seuils d’effectifs d’avoir des représentants des salariés au sein de leur conseil d’administration ou de surveillance.

Caroline Froger-Michon, avocat, département social, CMS Bureau Francis Lefebvre.

Plusieurs dispositifs permettaient déjà aux salariés de participer aux organes de direction (en application des statuts dans les SA, en tant que représentants des salariés actionnaires, ou en tant que représentants du comité d’entreprise). Le dispositif mis en place par la loi de sécurisation de l’emploi vient s’ajouter aux dispositifs existants et présente un caractère obligatoire.

Ainsi, désormais, les sociétés qui emploient, à la clôture de deux exercices consécutifs, au moins 5 000 salariés permanents en ce compris ceux de leurs filiales, directes ou indirectes, dont le siège social est fixé sur le territoire français, ou au moins 10 000 salariés permanents dans le monde, et qui ont pour obligation de mettre en place un comité d’entreprise, doivent prévoir dans leurs statuts que le conseil d’administration comprend des administrateurs représentant les salariés.

Toutefois, sont dispensées de cette obligation, les sociétés filiales directes ou indirectes d’une société déjà soumise à cette obligation. Au moins un représentant des salariés, doté d’une voix délibérative, doit être nommé dans les sociétés dont le nombre d’administrateurs est inférieur ou égal à douze. Les sociétés comptant plus de douze administrateurs sont, quant à elles, dans l’obligation de désigner deux représentants des salariés. Ces représentants ne sont pas pris en compte pour la détermination des nombres minimum et maximum d’administrateurs prévus par le Code de Commerce.

4 modes de désignation des représentants des salariés

C’est à l’assemblée générale que revient l’initiative d’organiser cette représentation. Elle doit le faire dans les 6 mois suivant la clôture des 2 exercices provoquant l’obligation, après avis des représentants du personnel.

Dans ce délai, l’assemblée doit modifier les statuts pour déterminer les conditions de désignation. A cet égard, la loi laisse 4 options à l’assemblée :

  1. élection par les salariés de la société et de ses filiales ayant leur siège social sur le territoire français,
  2. désignation par les institutions représentatives du personnel (comité de groupe, comité central d’entreprise ou comité d’entreprise),
  3. désignation par l’organisation syndicale la plus représentative de l’entreprise,
  4. ou, lorsqu’au moins 2 administrateurs sont à désigner, par l’une des 3 modalités précitées pour l’un et par le comité d’entreprise européen pour l’autre.

Les entreprises qui remplissent d’ores et déjà la condition d’effectif posée par la loi doivent effectuer cette modification avant le 31 décembre 2014.

Les C.A. sont à blâmer dans la plupart des cas d’échecs majeurs des entreprises


Voici un article de Peter Whitehead paru dans le Financial Times du 5 juin 2013. L’auteur présente une synthèse des principales sources de risques confrontant chaque conseil d’administration. En bref, l’étude montre que les conseils d’administration sont responsables de la plupart des échecs des entreprises, notamment de ceux qui résultent en désastres majeurs.

Le rapport de la firme Reputability conclue que l’un des principaux problèmes est le manque d’information des membres des C.A. Les autres facteurs identifiés sont reliés :

– au manque de qualification (et de caractère) des membres pour comprendre les grands enjeux et les principaux risques de l’entreprise;

– au manque de sensibilité aux aspects des relations humaines, et

– à la priorité accordée aux jugements de nature quantitative.

Je vous invite donc à lire cet article en vous inscrivant gratuitement au contenu du F.T. Que pensez-vous de ces résultats ?

Company disasters – boards are to blame 

The root causes of most company failures lie in the boardroom, with a serious skills gap and risk blindness being the most common factors. A study of 41 corporate crises highlights repeated patterns of failure that are little understood by boards and that are rarely spotted using standard risk  management techniques.

English: Enron Complex in Houston Texas
English: Enron Complex in Houston Texas (Photo credit: Wikipedia)

Executive Appointments, which is running a series of features on  the topic of “Better  Boards” during 2013, was given an advance briefing on the analysis by Reputability, a firm specialising in organisational and behavioural risk. Its study found a lack of skills on the board and its inability to influence executives were root causes in 88 per cent of company failures. A board’s blindness to risk was a root cause in 85 per cent of the crises. Defective information flows to and from the board, and inadequate leadership on company ethos and culture, were each root causes in 59 per cent of cases.

The Reputability research builds on a 2011 “Roads to Ruin” report by Cass Business School that carried out a detailed examination of 18 corporate crises, including the collapses of Enron and Northern Rock, and events such as the BP Texas City oil refinery explosion in 2005, and the Hatfield rail crash in 2000. It looked at the underlying causes that led to disaster and the resilience of the organisation in handling the aftermath….

… Anthony Fitzsimmons, chairman of Reputability, says: “A fundamental  manifestation of the problem with boards is information. A board has  information, but doesn’t know if it’s accurate or has important gaps. If you don’t have the right information how can you be in control ?

Les aspects éthiques de la gouvernance d’entreprise | Un rapport qui prend en compte la réalité européenne (jacquesgrisegouvernance.com)

Enquête de Aon sur la gestion globale des risques en 2013 (jacquesgrisegouvernance.com)

Soft Skills in the Crisis Management Environment (business2community.com)

Many Roads to Ruin: The Impact of Culture on Performance (johnrchildress.com)

Is your board dysfunctional? (david-doughty.com)

How Does Risk Management Create Value? (davisdyermax.wordpress.com)

Renforcement des règles de gouvernance | Une proposition de Richard Leblanc


Vous trouverez, ci-dessous, un billet publié par Richard Leblanc* sur son blogue Governance Gateway. Il s’agit d’une proposition de changement à trois niveaux :

(1) Renforcement du rôle du C.A. en matière de création de valeur;

(2) Imputabilité de la direction envers le C.A.;

(3) Imputabilité du C.A. envers les actionnaires.

L’auteur nous demande de faire des suggestions dans le but de peaufiner un cas qu’il est en voie de réaliser. Des suggestions concernant cette liste ?

Proposals to Strengthen a Board’s Role in Value Creation, Management Accountability to the Board, and Board Accountability to Shareholders

I.    Increase Board Engagement, Expertise and Incentives to Focus on Value Creation

Reduce the size of the Board.

Increase the frequency of Board meetings.

Limit Director overboardedness.

Limit Chair of the Board overboardedness.

Increase Director work time.

Increase the Board Chair’s role in the value creation process.

Statue of John Harvard, founder of Harvard Uni...
Statue of John Harvard, founder of Harvard University, Cambridge, Massachusetts, in the college yard. (Photo credit: Wikipedia)

Focus the majority of Board time on value creation and company performance.

Increase Director roles and responsibilities relative to value creation.

Increase Director compensation, and match incentive compensation to long-term value creation and individual performance.

Enable Director access to information and reporting Management.

Enable Director and Board access to expertise to inform value creation as needed.

Require active investing in the Company by Directors.

Select Directors who can contribute directly to value creation.

Revise the Board’s committee structure to address value creation.

Hold Management to account.

Disclose individual Director areas of expertise directly related to value creation.

Increase Board engagement focused on value creation.

Establish and fund an independent Office of the Chairman.

Limit Board homogeneity and groupthink.

II.   Increase Director Independence from Management and Management Accountability to the Board

Increase objective Director and advisory independence.

Limit Director interlocks.

Limit over-tenured Directors.

Limit potential Management capture and social relatedness of Directors.

Decrease undue Management influence on Director selection.

Decrease undue Management influence on Board Chair selection.

Increase objective independence of governance assurance providers.

Limit management control of board protocols.

Address fully perceived conflicts of interest.

Establish independent oversight functions reporting directly to Committees of the Board to support compliance oversight.

Match Management compensation with longer-term value creation, corporate performance and risk management.

III.   Increase Director Accountability to Shareholders

The Board Chair and Committee Chairs shall communicate face-to-face and visit regularly with major Shareholders.

Communicate the value creation plan to Shareholders.

Implement integrated, longer-term reporting focused on sustained value creation that includes non-financial performance and investment.

Implement independent and transparent Director performance reviews with Shareholder input linked to re-nomination.

Each Director, each year, shall receive a majority of Shareholder votes cast to continue serving as a Director.

Make it easier for Shareholders to propose and replace Directors.

Limit any undue Management influence on Board – Shareholder communication.

Limit Shareholder barriers to the governance process that can be reasonably seen to promote Board or Management entrenchment.

__________________________________

* Richard W. Leblanc, Associate Professor, Law, Governance & Ethics, Faculty of Liberal Arts & Professional Studies, of the Bar of Ontario; Summer Faculty 2013 (MGMT S-5018 Corporate Governance) at Harvard University; Faculty at the Directors College; and Research Fellow and Advisory Board Member, Institute for Excellence in Corporate Governance, University of Texas at Dallas, Naveen Jindal School of Management.

Éléments à considérer dans le choix d’un programme de formation des administrateurs


Le document ci-dessous, publié par Deloitte, brosse un portrait des initiatives que les conseils d’administration doivent prendre dans le but d’instaurer une culture de formation continue en gouvernance de sociétés.

Quels sont les préalables à un programme de perfectionnement et de développement des connaissances en gouvernance; quel sont les types de livraisons proposés et quelle peut être la fréquence des activités de formation; quels sont les thèmes les plus courants et les sujets les plus chauds ?

Référez-vous à l’article pour en savoir plus. Bonne lecture.

Éléments à considérer dans le choix d’un programme de formation des administrateurs | Le point de vue de Deloitte

Not long ago, many boards lacked a formal board education program. As risks have multiplied, and as the roles and responsibilities of board members have come under increased pressure, the importance of having such a program has been highlighted, and formalized educational efforts have become more prevalent.

Education vs Experience
Education vs Experience (Photo credit: gtalan)

An effective board education program features activities such as recurring director training and developmental programming on a wide range of topics, from onboarding to continuing education to updates on emerging issues. Such activities allow organizations to continuously invest in and significantly enhance the knowledge and readiness of the board and the overall organization. Educational programs can be offered through a variety of approaches and at varying frequencies, and can be tailored to address important industry-and company-specific issues.

Quelle est la place des employés dans la gouvernance à l’américaine ?


Voici un bref compte rendu, paru dans le Financial Times, dans le cadre la série « Better Boards » qui discute de l’urgence de donner une place aux employés dans la gouvernance des entreprises. On sait que les employés siègent sur les conseils d’administration de plusieurs entreprises européennes. Pourquoi cet aspect de la gouvernance est-il occulté aux É.U. et au Canada ? Quelle est votre idée à ce sujet ?

L’article du FT aborde aussi d’autres sujets sur la composition des C.A. Vos commentaires sont appréciés.

Better Boards: is there a role for employees ?

Board Intelligence, a specialist in board information, is holding a  series of debates called “The Board is Dead; Long Live the Board”. Peter Whitehead reports on the most notable findings, as part of Executive  Appointments’ “Better Boards” series. Participants in the fifth  think-tank debate discussed the role of employees in corporate governance. They  said that those with the biggest stake in the long-term success of a business  should have the balance of power – and that, arguably, this is the employees.

World business  finance and political news fro...
World business finance and political news from the Financial Times– FT.com Europe (Photo credit: catorze14)

“Much of our system of corporate governance is intent on protecting and  empowering the investor. But investors in large listed stocks have access to a  liquid market and can usually exit should they wish to. By contrast, most  employees are at the mercy of a relatively illiquid employment market and so  surely have more skin in the game,” they said.

But concerns were also raised that both employees and shareholders can have vested interests that might not always be in the long-term interest of the  company, whereas independent non-executive directors should not be driven by  self-interest.

Les aspects éthiques de la gouvernance d’entreprise | Un rapport qui prend en compte la réalité européenne (jacquesgrisegouvernance.com)

Corporate governance in multicultural organization (leadershipbyvirtue.blogspot.com)

Is Your Board Governing Itself Effectively? (blogs.law.harvard.edu)

Board Evaluation – A Window into the Boardroom (blogs.law.harvard.edu)

Les billets en gouvernance les plus consultés en juin 2013


Voici un relevé des billets les plus lus ce mois-ci sur mon site. Quel est votre choix ?

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Quelles sont les questions à poser avant de joindre un CA ?
Les comportements “court-termistes” sont les ennemis de la création de valeur !
Les critères d’évaluation du rôle d’administrateur de sociétés
Les administrateurs et les technologies de l’information | Questions capitales
Conjuguer les intérêts des parties prenantes avec la performance globale de l’entreprise | la vision française
Enquête de Aon sur la gestion globale des risques en 2013
Un modèle d’affaires pertinent pour actualiser les principes du développement durable
Dix Leçons tirées d’une multitude d’entrevues avec des PCD de PME
Guides de gouvernance à l’intention des OBNL : Questions et réponses
L’état de la situation de l’Audit interne en 2013
Une formation en gouvernance pour les nouveaux administrateurs | Un prérequis ?
On vous offre de siéger sur un C.A.  |  Posez les bonnes questions avant d’accepter !

Il faut changer notre mentalité à propos de l’évaluation des OBNL !


Aujourd’hui, je vous propose le visionnement d’une vidéo extraordinaire à propos de la conception que l’on se fait de l’efficacité des OBNL, en particulier des organisations caritatives. La plupart des administrateurs de sociétés sont membres d’OBNL ou sont engagés dans la gestion de ce type d’organisation. C’est pourquoi cette vidéo réalisée par Dan Pallotta* sur TED devrait vous intéresser.

L’auteur avance qu’il existe deux ensembles de règles de gestion, l’une pour les entreprises privées et l’une pour les OBNL. Compte tenu des besoins de gestion et des règles de fonctionnement de tout système organisationnel, il ne devrait pas y avoir deux poids, deux mesures dans l’évaluation des OBNL.

Les deux types d’organisations sont soumis aux mêmes impératifs de gestion et les conseils d’administration ont les mêmes responsabilités de supervision du management et d’orientation de l’organisation. Selon Pallotta, trop d’OBNL sont valorisées lorsqu’elles dépensent peu (même si cette frugalité se fait au détriment de la croissance de l’organisation), c’est-à-dire lorsque les frais administratifs sont limités au minimum, parce que ceux-ci ne contribuent pas à la cause !

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TED2013_0072528_D41_4986 (Photo credit: TED Conference)

La vidéo met l’accent sur les problématiques liées (1) à la rémunération des gestionnaires lesquels doivent souvent agir bénévolement, (2) aux dépenses de publicité et de marketing qui sont considérées comme des frais administratifs relativement « superflus », (3) aux prises de risques insuffisantes pour créer de nouvelles idées et générer de nouveaux revenus, (4) à la sous-estimation du temps requis pour obtenir des résultats à long terme et (5) au manque de considération accordé à la réalisation de surplus pour assurer la pérennité de l’organisation et attirer le capital de risque.

Je vous invite à visionner cette vidéo et à partager vos expériences et vos commentaires sur la gestion des OBNL.

The way we think about charity is dead wrong | Dan Pallotta

Activist and fundraiser Dan Pallotta calls out the double standard that drives our broken relationship to charities. Too many nonprofits, he says, are rewarded for how little they spend — not for what they get done. Instead of equating frugality with morality, he asks us to start rewarding charities for their big goals and big accomplishments (even if that comes with big expenses). In this bold talk, he says: Let’s change the way we think about changing the world.

TED2013_0072492_D41_4950
TED2013_0072492_D41_4950 (Photo credit: TED Conference)

Everything the donating public has been taught about giving is dysfunctional, says AIDS Ride founder Dan Pallotta. He aims to transform the way society thinks about charity and giving and change.

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* Dan Pallotta is best known for creating the multi-day charitable event industry, and a new generation of citizen philanthropists with the AIDS Rides and Breast Cancer 3-Day events, which raised $582 million in nine years. He is president of Advertising for Humanity, which helps foundations and philanthropists transform the growth potential of their favorite grantees.

A new way to judge nonprofits: Dan Pallotta at TED2013 (ted.com)

Dan Pallotta on Rethinking How We Think about Charities (bissellcentre.org)

Leadership in the Nonprofit Sector: It’s About Vision – Not Money (Guest Post by Howard Freeman) (algumwood.com)

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