Je vous invite à lire l’article ci-dessous.
McKinsey is the world’s largest and most profitable management consulting firm, as well one of the most difficult places to get hired. Over its 87-year existence it’s had a massive impact on the U.S. economy according to « The Firm, » a forthcoming book by Duff McDonald.

In a New York Observer column, pointed out by Mike Dang at The Billfold, McDonald argues that the massive modern-day gap between executive and worker pay has its origin with the consulting firm.
It’s a fascinating story that all started with General Motors commissioning a study on executive pay from McKinsey consultant Arch Patton. He found that from 1939 to 1950, hourly employee pay more than doubled, but top management pay went up only 35%.
The study, published in the Harvard Business Review, became a series and turned national attention toward executive compensation, promoting the idea that higher pay and bonuses were the lever to attract and retain top executives.
Patton became a superstar, hired by managers who were not surprisingly interested in hearing they were underpaid. McKinsey’s CEO apparently thought this type of consulting was beneath the firm, but wasn’t about to turn down the money.
« For several years, Mr. Patton personally accounted for almost 10 percent of the firm’s billings, » McDonald writes. « At the end of the war, only 18 percent of companies in the country had bonus plans. By 1960, about 60 percent of them did. »
In 1961 came the books « Men, Money and Motivation: Executive Compensation as an Instrument of Leadership » and « What Is an Executive Worth?«
One McKinsey consultant told McDonald that Patton wrote « the same article [26] times for the Harvard Business Review. »
Because of its popularity and McKinsey’s influence, the idea became an entrenched philosophy, as did the concept that as a company grows, so should CEO pay.
While Patton’s compensation philosophy started with rigorous analysis of performance, soon it took on a life of its own, with executive pay spiraling higher and higher, while worker pay was left to languish.
Here’s where we are today, according to a report by The State Of Working America, a project of the Economic Policy Institute:
The AFL-CIO puts the number even higher, saying that the average Fortune 500 CEO makes 354 times the average wage of their employees. Some executives make 1,000 times more.
Of course, McKinsey and Patton weren’t the only factor. Bull markets and economic expansion help push pay upwards and encourage investors to look the other way — and once it moves up, pay is slow to move back down. Meanwhile, slack labor markets and weak growth prospects help to explain stagnant wages.
Regardless, McKinsey and Patton may have been a major driver in the gap between CEO and employee wages exploding by a factor of 10 since the middle of the century.
Read more: http://www.businessinsider.com/mckinsey-and-the-ceo-pay-gap-2013-8#ixzz2c3CFCgwB
Auteur : Gouvernance des entreprises | Jacques Grisé
Ce blogue fait l’inventaire des documents les plus pertinents et récents en gouvernance des entreprises. La sélection des billets, « posts », est le résultat d’une veille assidue des articles de revue, des blogues et sites web dans le domaine de la gouvernance, des publications scientifiques et professionnelles, des études et autres rapports portant sur la gouvernance des sociétés, au Canada et dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Europe, et en Australie. Chaque jour, je fais un choix parmi l’ensemble des publications récentes et pertinentes et je commente brièvement la publication.
L’objectif de ce blogue est d’être la référence en matière de documentation en gouvernance dans le monde francophone, en fournissant au lecteur une mine de renseignements récents (les billets quotidiens) ainsi qu’un outil de recherche simple et facile à utiliser pour répertorier les publications en fonction des catégories les plus pertinentes.
Jacques Grisé est professeur titulaire retraité (associé) du département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Il est détenteur d’un Ph.D. de la Ivy Business School (University of Western Ontario), d’une Licence spécialisée en administration des entreprises (Université de Louvain en Belgique) et d’un B.Sc.Comm. (HEC, Montréal). En 1993, il a effectué des études post-doctorales à l’University of South Carolina, Columbia, S.C. dans le cadre du Faculty Development in International Business Program.
Il a été directeur des programmes de formation en gouvernance du Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de 2006 à 2012. Il est maintenant collaborateur spécial au CAS.
Il a été président de l’ordre des administrateurs agréés du Québec de 2015 à 2017.
Jacques Grisé a été activement impliqué dans diverses organisations et a été membre de plusieurs comités et conseils d'administration reliés à ses fonctions : Professeur de management de l'Université Laval (depuis 1968), Directeur du département de management (13 ans), Directeur d'ensemble des programmes de premier cycle en administration (6 ans), Maire de la Municipalité de Ste-Pétronille, I.O. (1993-2009), Préfet adjoint de la MRC l’Île d’Orléans (1996-2009).
Il est présentement impliqué dans les organismes suivants : membre de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (OAAQ), membre du Comité des Prix et Distinctions de l'Université Laval. Il préside les organisations suivantes : Société Musique de chambre à Ste-Pétronille Inc. (depuis 1989), Groupe Sommet Inc. (depuis 1986), Coopérative de solidarité de Services à domicile Orléans (depuis 2019)
Jacques Grisé possède également une expérience de 3 ans en gestion internationale, ayant agi comme directeur de projet en Algérie et aux Philippines de 1977-1980 (dans le cadre d'un congé sans solde de l'Université Laval). Il est le Lauréat 2007 du Prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et Fellow Adm.A. En 2012, il reçoit la distinction Hommage aux Bâtisseurs du CAS. En 2019, il reçoit la médaille de l’assemblée nationale.
Spécialités : Le professeur Grisé est l'auteur d’une soixantaine d’articles à caractère scientifique ou professionnel. Ses intérêts de recherche touchent principalement la gouvernance des sociétés, les comportements dans les organisations, la gestion des ressources humaines, les stratégies de changement organisationnel, le processus de consultation, le design organisationnel, la gestion de programmes de formation, notamment ceux destinés à des hauts dirigeants et à des membres de conseil d'administration.
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Une réflexion sur “Un consultant de McKinsey responsable des rémunérations excessives des PCD (CEO) !”