L’établissement d’une juste rémunération du PCD | Responsabilité absolue du C.A.


Aujourd’hui, je vous propose la lecture de l’article d’Adam Davidson, publié dans le New York Times du 29 mai 2013. L’auteur présente une excellente analyse des facteurs qui influencent la rémunération du PCD et montre comment le conseil d’administration doit jouer un rôle capital dans l’établissement d’une rémunération juste et efficace.

Voici un extrait de l’article. Bonne lecture. Vos commentaires sont les bienvenus.

C.E.O.’s Don’t Need to Earn Less. They Need to Sweat More

« Most C.E.O.’s used to be able to handle their pay negotiations in private, but the Dodd-Frank reforms, which were passed in 2010, now give shareholders the right to vote on executive compensation. This has helped usher in a so-called “say on pay” revolution, which tries to stop executives from making more money when their companies don’t do that well. In Switzerland, a recent nationwide referendum, passed 2 to 1, gave shareholders the right to restrict the pay for the heads of Swiss companies. The European Union is likely to vote on a similar measure by the end of the year.

Economically speaking, this is more than a little odd. Shareholders should be motivated to pay their C.E.O.’s according to their success. But doing so involves a tricky dance known to game theorists as the principal-agent problem: how does an employer (the principal) motivate a worker (the agent) to pursue the principal’s interest? This principal-agent problem is everywhere. (Do you pay a contractor per day of work or per project? Do you pay salespeople by the hour or on commission?) It becomes particularly thorny when the agent knows a lot more about his job than the principal.

Boards and chief executives don’t often suffer from Costanza-like ineptitude, but they are harder to rein in. They are often rewarded when they don’t succeed but are not usually penalized enough when they do a lackluster job. Lucian Bebchuk, a professor at Harvard Law School and perhaps the leading academic voice for corporate reform, told me that the problem isn’t (just) greed. It’s the boards of directors. The directors are supposed to represent the stockholders’ interests, he says, but most public firms, where C.E.O.’s can have considerable influence over board appointments, neuter those interests. They are structured so that a board tends to side with its chief.

Excessive C.E.O. pay, Bebchuk says, is a manifestation of a deeper problem. A bad C.E.O. pay package can cost shareholders millions; a corporation that is being poorly overseen by its board can cost billions. “Shareholder rights in the U.S. are still quite weak relative to what they are in other advanced economies,” he explained. His solution is to pass laws that make it easier for shareholders to vote out boardmembers who fail to discipline underperforming chief executives. This, he argues, will motivate them to push back against executives that do an underwhelming job. At the very least, all the attention would keep boardmembers and C.E.O.’s on their toes. And a multitude of better-run companies would result in billions, perhaps trillions, of wealth returned to the economy ».

Principal Agent Problems in Government (sympathyandbureaucracy.com)

Remuneration Programs: A Principal Agent Theory perspective of CEO Remuneration Programs (projectsparadise.com)

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Auteur : Gouvernance des entreprises | Jacques Grisé

Ce blogue fait l’inventaire des documents les plus pertinents et récents en gouvernance des entreprises. La sélection des billets, « posts », est le résultat d’une veille assidue des articles de revue, des blogues et sites web dans le domaine de la gouvernance, des publications scientifiques et professionnelles, des études et autres rapports portant sur la gouvernance des sociétés, au Canada et dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Europe, et en Australie. Chaque jour, je fais un choix parmi l’ensemble des publications récentes et pertinentes et je commente brièvement la publication. L’objectif de ce blogue est d’être la référence en matière de documentation en gouvernance dans le monde francophone, en fournissant au lecteur une mine de renseignements récents (les billets quotidiens) ainsi qu’un outil de recherche simple et facile à utiliser pour répertorier les publications en fonction des catégories les plus pertinentes. Jacques Grisé est professeur titulaire retraité (associé) du département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Il est détenteur d’un Ph.D. de la Ivy Business School (University of Western Ontario), d’une Licence spécialisée en administration des entreprises (Université de Louvain en Belgique) et d’un B.Sc.Comm. (HEC, Montréal). En 1993, il a effectué des études post-doctorales à l’University of South Carolina, Columbia, S.C. dans le cadre du Faculty Development in International Business Program. Il a été directeur des programmes de formation en gouvernance du Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de 2006 à 2012. Il est maintenant collaborateur spécial au CAS. Il a été président de l’ordre des administrateurs agréés du Québec de 2015 à 2017. Jacques Grisé a été activement impliqué dans diverses organisations et a été membre de plusieurs comités et conseils d'administration reliés à ses fonctions : Professeur de management de l'Université Laval (depuis 1968), Directeur du département de management (13 ans), Directeur d'ensemble des programmes de premier cycle en administration (6 ans), Maire de la Municipalité de Ste-Pétronille, I.O. (1993-2009), Préfet adjoint de la MRC l’Île d’Orléans (1996-2009). Il est présentement impliqué dans les organismes suivants : membre de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (OAAQ), membre du Comité des Prix et Distinctions de l'Université Laval. Il préside les organisations suivantes : Société Musique de chambre à Ste-Pétronille Inc. (depuis 1989), Groupe Sommet Inc. (depuis 1986), Coopérative de solidarité de Services à domicile Orléans (depuis 2019) Jacques Grisé possède également une expérience de 3 ans en gestion internationale, ayant agi comme directeur de projet en Algérie et aux Philippines de 1977-1980 (dans le cadre d'un congé sans solde de l'Université Laval). Il est le Lauréat 2007 du Prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et Fellow Adm.A. En 2012, il reçoit la distinction Hommage aux Bâtisseurs du CAS. En 2019, il reçoit la médaille de l’assemblée nationale. Spécialités : Le professeur Grisé est l'auteur d’une soixantaine d’articles à caractère scientifique ou professionnel. Ses intérêts de recherche touchent principalement la gouvernance des sociétés, les comportements dans les organisations, la gestion des ressources humaines, les stratégies de changement organisationnel, le processus de consultation, le design organisationnel, la gestion de programmes de formation, notamment ceux destinés à des hauts dirigeants et à des membres de conseil d'administration.

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