Échafauder le « Board » du futur | McKinsey


Un récent document de McKinsey met en exergue l’importance pour les conseils d’administration de consacrer une partie significative de leur temps à des activités de vision stratégique à long terme plutôt que de rester le nez collé sur les rapports trimestriels, les budgets et la conformité.

L’étude estime qu’environ 70 % du temps du « Board » est investi dans de telles activités qui, même si elles sont essentielles, ne sont pas au cœur de ce que les conseils d’administration devraient faire, c’est-à-dire s’occuper de stratégies et prévoir du temps pour scruter l’avenir (les compétiteurs, le marché, les opportunités, les risques, l’évolution des valeurs sociétales, la mondialisation de l’économie, etc.).

Ce virement de bord doit s’effectuer en remaniant l’ordre du jour des conseils de manière à redresser la balance des responsabilités, c’est-à-dire en consacrant plus de temps à l’avenir ! Voici un extrait de l’excellent document de McKinsey qui montre comment les conseils peuvent répartir leur temps entre des activités de nature traditionnelles et des activités de représentation du futur.

Le tableau 1, présenté dans cet extrait, donne une bonne idée de la façon dont les présidents de conseils doivent envisager l’allocation du temps entre les réunions régulières du conseil :

(1) les activités qui relèvent de la surveillance, du contrôle et du rôle de fiduciaire;

(2) les activités qui concernent la formation de la vision du futur.

Je vous invite donc à prendre connaissance de cette approche de McKinsey qui, selon moi, marque une coupure dans la façon de concevoir les rôles et les responsabilités des membres du conseil.

Quelle est votre idée là-dessus ? Bonne lecture !

Building a forward-looking board | McKinsey

 

Debate over the role of company boards invariably intensifies when things go wrong on a grand scale, as has happened in recent years. Many of the companies whose corpses litter the industrial and financial landscape were undermined by negligent, overoptimistic, or ill-informed boards prior to the financial crisis and the ensuing deep recession. Not surprisingly, there’s been a renewed focus on improved corporate governance: better structures, more rigorous checks and balances, and greater independence by nonexecutives, for example.

McKinsey & Company competitiveness report
McKinsey & Company competitiveness report (Photo credit: mars_discovery_district)

Governance arguably suffers most, though, when boards spend too much time looking in the rear-view mirror and not enough scanning the road ahead. We have experienced this reality all too often in our work with companies over several decades. It has also come through loud and clear during recent conversations with 25 chairmen of large public and privately held companies in Europe and Asia. Today’s board agendas, indeed, are surprisingly similar to those of a century ago, when the second Industrial Revolution was at its peak. Directors still spend the bulk of their time on quarterly reports, audit reviews, budgets, and compliance—70 percent is not atypical—instead of on matters crucial to the future prosperity and direction of the business.

The alternative is to develop a dynamic board agenda that explicitly highlights these forward-looking activities and ensures that they get sufficient time over a 12-month period. The exhibit illustrates how boards could devote more of their time to the strategic and forward-looking aspects of the agenda. This article discusses ways to achieve the right balance.

How forward-looking boards should spend their time

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Auteur : Gouvernance des entreprises | Jacques Grisé

Ce blogue fait l’inventaire des documents les plus pertinents et récents en gouvernance des entreprises. La sélection des billets, « posts », est le résultat d’une veille assidue des articles de revue, des blogues et sites web dans le domaine de la gouvernance, des publications scientifiques et professionnelles, des études et autres rapports portant sur la gouvernance des sociétés, au Canada et dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Europe, et en Australie. Chaque jour, je fais un choix parmi l’ensemble des publications récentes et pertinentes et je commente brièvement la publication. L’objectif de ce blogue est d’être la référence en matière de documentation en gouvernance dans le monde francophone, en fournissant au lecteur une mine de renseignements récents (les billets quotidiens) ainsi qu’un outil de recherche simple et facile à utiliser pour répertorier les publications en fonction des catégories les plus pertinentes. Jacques Grisé est professeur titulaire retraité (associé) du département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Il est détenteur d’un Ph.D. de la Ivy Business School (University of Western Ontario), d’une Licence spécialisée en administration des entreprises (Université de Louvain en Belgique) et d’un B.Sc.Comm. (HEC, Montréal). En 1993, il a effectué des études post-doctorales à l’University of South Carolina, Columbia, S.C. dans le cadre du Faculty Development in International Business Program. Il a été directeur des programmes de formation en gouvernance du Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de 2006 à 2012. Il est maintenant collaborateur spécial au CAS. Il a été président de l’ordre des administrateurs agréés du Québec de 2015 à 2017. Jacques Grisé a été activement impliqué dans diverses organisations et a été membre de plusieurs comités et conseils d'administration reliés à ses fonctions : Professeur de management de l'Université Laval (depuis 1968), Directeur du département de management (13 ans), Directeur d'ensemble des programmes de premier cycle en administration (6 ans), Maire de la Municipalité de Ste-Pétronille, I.O. (1993-2009), Préfet adjoint de la MRC l’Île d’Orléans (1996-2009). Il est présentement impliqué dans les organismes suivants : membre de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (OAAQ), membre du Comité des Prix et Distinctions de l'Université Laval. Il préside les organisations suivantes : Société Musique de chambre à Ste-Pétronille Inc. (depuis 1989), Groupe Sommet Inc. (depuis 1986), Coopérative de solidarité de Services à domicile Orléans (depuis 2019) Jacques Grisé possède également une expérience de 3 ans en gestion internationale, ayant agi comme directeur de projet en Algérie et aux Philippines de 1977-1980 (dans le cadre d'un congé sans solde de l'Université Laval). Il est le Lauréat 2007 du Prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et Fellow Adm.A. En 2012, il reçoit la distinction Hommage aux Bâtisseurs du CAS. En 2019, il reçoit la médaille de l’assemblée nationale. Spécialités : Le professeur Grisé est l'auteur d’une soixantaine d’articles à caractère scientifique ou professionnel. Ses intérêts de recherche touchent principalement la gouvernance des sociétés, les comportements dans les organisations, la gestion des ressources humaines, les stratégies de changement organisationnel, le processus de consultation, le design organisationnel, la gestion de programmes de formation, notamment ceux destinés à des hauts dirigeants et à des membres de conseil d'administration.

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