Voici un document de Deloitte sur le thème de l’amélioration de la qualité de l’audit : un point de vue canadien. Le document fait le point sur les travaux à réaliser afin d’assurer une certaine universalité des façons de faire en matière d’audit.
Amélioration de la qualité de l’audit : un point de vue canadien
« Sous le thème «Amélioration de la qualité de l’audit : un point de vue canadien», un processus de consultation est mené par le Conseil canadien sur la reddition de comptes (CCRC) et l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA) en vue de recueillir les points de vue des parties prenantes sur les principales questions qui se posent en matière d’amélioration de la qualité de l’audit à l’échelle mondiale, et sur l’incidence de ces questions au Canada.
Les principales initiatives comprennent notamment :
- des propositions de la Commission européenne (CE) portant sur des exigences particulières pour les audits légaux d’entités d’intérêt public;
- un document de consultation du Public Company Accounting Oversight Board (PCAOB) des États-Unis traitant de la forme et du contenu des rapports sur les états financiers audités, et des façons d’accroître l’indépendance, l’objectivité et l’esprit critique de l’auditeur;
- des propositions du Financial Reporting Council du Royaume-Uni portant sur l’efficacité de la gérance des entreprises;
- un projet de l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB) visant la valorisation du rapport de l’auditeur.
Le Canada ne pourra pas se soustraire aux changements en matière d’audit qui seront proposés dans d’autres pays. En outre, les éléments clés du système d’information financière canadien, par exemple la réglementation sur les valeurs mobilières, les normes de comptabilité, d’audit et de déontologie, la surveillance des audits et les meilleures pratiques en matière de gouvernance d’entreprise, sont liés à ceux des autres systèmes financiers dans le monde. Que nous le voulions ou non, les modifications apportées au processus d’audit par nos principaux partenaires commerciaux affecteront probablement les audits de toutes les entités canadiennes, cotées ou non, à but lucratif ou non, des secteurs public ou privé. Les investisseurs canadiens seront donc touchés, tout comme la santé et le bon fonctionnement des marchés financiers canadiens ».
