Pourquoi séparer les fonctions de président du conseil (PCA) et de président et chef de la direction (PDG) ?


Très bonnes réflexions d’Yvan Allaire sur le dogme de la séparation des rôles entre PCA et PDG. À lire sur le blogue Les Affaires .com.

Rien à rajouter à ce billet de l’expert en gouvernance qui , comme moi, cherche des réponses à plusieurs théories sur la gouvernance. Plus de recherches dans le domaine de la gouvernance serait grandement indiquées… Le CAS et la FSA de l’Université Laval mettront sur pied un programme de recherche dont le but est de répondre à ce type de questionnement.

Pourquoi séparer les fonctions de président du conseil (PCA) et de président et chef de la direction (PDG) ?

« Parmi les dogmes de la bonne gouvernance, la séparation des rôles du PCA et du PDG vient au deuxième rang immédiatement derrière « l’i1031_mgmnt_twojobs_630x420ndépendance absolue et inviolable » de la majorité des administrateurs. … Bien que les études empiriques aient grande difficulté à démontrer de façon irréfutable la valeur de ces deux dogmes, ceux-ci sont, semble-t-il, incontournables. Dans le cas de la séparation des rôles, le sujet a pris une certaine importance récemment chez Research in Motion ainsi que chez Air Transat. Le compromis d’un administrateur en chef (lead director) pour compenser pour le fait que le PCA et le PDG soit la même personne ne satisfait plus; le dogme demande que le président du conseil soit indépendant de la direction ».

Comment la mondialisation affecte-t-elle la rémunération des hauts dirigeants ?


Très bon article paru dans Slate qui discute de l’influence de la globalisation des marchés sur la rémunération des CEO.  Peu ou pas du tout d’effet … Voici un extrait de l’article :

Comment la mondialisation affecte-t-elle la rémunération des hauts dirigeants ?

The global war for talent is a popular justification for exorbitant chief executive pay. But with few exceptions, expatriate chiefs are a tiny minority at most major publicly traded corporations. It’s bad news for shareholders, especially in high-pay hubs, who could find better-value stewards overseas.

« Multinationals are constantly in search of cheaper workers. The one exception appears to be the most expensive staff of all, in the boardroom. Particularly in the United States and Britain, boards have shown little desire to get the maximum bang for their buck by insisting companies cast wider recruitment nets. Anglo-American companies continue to tolerate steep rises in pay at the top that far exceed returns.

In 2010, compensation for the head honchos at American and British companies climbed 36 percent and 43 percent, respectively, dwarfing shareholder returns of around 15 percent, according to research firms GMI and Incomes Data Services. As recently as 1993, U.S. corporate bosses were paid some 130 times more than the average worker. Now they command about 350 times more, according to Duke University economist Dan Ariely.

A big plank of the defense has been globalization. Since the brightest CEOs can take their pick of posts across the globe, or so the argument goes, shareholders should not be surprised by astronomic remuneration – a point recently made by the Corporation of London’s policy chief. This oft-repeated excuse for overcharging shareholders is seldom backed up with evidence ».