Peut-on évaluer la valeur d’une organisation en se fiant uniquement au prix de ses actions ?


Voici un article très intéressant qui montre qu’on ne peut pas évaluer une entreprise uniquement en prenant en compte la valeur de ses actions, au moment présent.

Cet article publié par John Rekenthaler*, et paru sur le site de Morningstar.com, montre que l’actionnaire n’est pas le seul maître à bord et que les dirigeants doivent considérer plusieurs autres parties prenantes dans l’établissement de la valeur d’une organisation. La société civile doit aussi se rallier à cette idée.

Les arguments développés dans cet article indiquent que la contre-attaque des tenants de la bonne gouvernance est en marche … et qu’ils auront probablement gain de cause !

Je vous invite à lire l’extrait ci-dessous et à consulter l’article pour plus de détails.

Qu’en pensez-vous ? Bonne lecture !

The Attack on Shareholder Value

The Markets Say …

Another way of viewing the matter is to compare the results of the U.S. stock market with those of the major European marketplaces. As previously mentioned, shareholder-value theory has been most influential in the U.S., somewhat less so in the United Kingdom, and largely ignored in continental Europe. Can this pattern be seen in the 30-year market returns? Apparently not…

 Over the past two years, the barrage has intensified. Both The Wall Street Journal and The New York Times have published articles criticizing shareholder value, the Times on multiple occasions. The discussion has gone thoroughly mainstream.

It also is making its way into money-management circles–an audience that historically has been among the strongest supporters of shareholder value. Earlier this month, James Montier of GMO published a white paper calling shareholder value “the world’s dumbest idea. » He assembles several charts in support of his contention that the practice damages the long term by overemphasizing the short term. Montier’s recommendation is the same as Stout’s: acknowledging that companies have multiple constituencies.

Summary

Two questions: Will the backlash strengthen and, if so, what might that mean for investors?

For the first question, a tentative yes. The current orthodoxy has been in place for several decades. While it has not been proved wrong, neither has it made a convincing case for itself. Yes, many particularly slow-growing and asset-rich companies have been transformed through the notion of shareholder value–often with excellent benefits for stock owners (although not necessarily for those companies’ employees). But it’s not clear that the typical firm has fared better by having its managers constantly measured by stock-market returns. Thus, the questions will continue.

As for the second question, I suspect the answer is « not much in aggregate. » Some companies likely will perform less well, as their managements relax when not having their feet held to the fire. Others likely will meet Montier’s expectations by improving their prospects through increased investment, as managements will be willing to take more chances on long-term investments. Overall, then, I would expect that a change in the shareholder-value mind-set would not much affect U.S. stock-market averages.

It is possible, however, that it might improve the prospects of active mutual fund managers. If corporate managers are afforded more freedom to reward (and hire) employees, increase capital investment, and/or purchase more businesses, then they have more rope with which to either create something of value or hang themselves. Perhaps the astute fund manager will be able to distinguish between the bad and good corporate managements.

Perhaps. It’s only a wink of hope, but after the annus horribilis for active managers that was 2014, a wink is as good as a nod.

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*John Rekenthaler has been researching the fund industry since 1988. He is now a columnist for Morningstar.com and a member of Morningstar’s investment research department.

Auteur : Gouvernance des entreprises | Jacques Grisé

Ce blogue fait l’inventaire des documents les plus pertinents et récents en gouvernance des entreprises. La sélection des billets, « posts », est le résultat d’une veille assidue des articles de revue, des blogues et sites web dans le domaine de la gouvernance, des publications scientifiques et professionnelles, des études et autres rapports portant sur la gouvernance des sociétés, au Canada et dans d’autres pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Europe, et en Australie. Chaque jour, je fais un choix parmi l’ensemble des publications récentes et pertinentes et je commente brièvement la publication. L’objectif de ce blogue est d’être la référence en matière de documentation en gouvernance dans le monde francophone, en fournissant au lecteur une mine de renseignements récents (les billets quotidiens) ainsi qu’un outil de recherche simple et facile à utiliser pour répertorier les publications en fonction des catégories les plus pertinentes. Jacques Grisé est professeur titulaire retraité (associé) du département de management de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Il est détenteur d’un Ph.D. de la Ivy Business School (University of Western Ontario), d’une Licence spécialisée en administration des entreprises (Université de Louvain en Belgique) et d’un B.Sc.Comm. (HEC, Montréal). En 1993, il a effectué des études post-doctorales à l’University of South Carolina, Columbia, S.C. dans le cadre du Faculty Development in International Business Program. Il a été directeur des programmes de formation en gouvernance du Collège des administrateurs de sociétés (CAS) de 2006 à 2012. Il est maintenant collaborateur spécial au CAS. Il a été président de l’ordre des administrateurs agréés du Québec de 2015 à 2017. Jacques Grisé a été activement impliqué dans diverses organisations et a été membre de plusieurs comités et conseils d'administration reliés à ses fonctions : Professeur de management de l'Université Laval (depuis 1968), Directeur du département de management (13 ans), Directeur d'ensemble des programmes de premier cycle en administration (6 ans), Maire de la Municipalité de Ste-Pétronille, I.O. (1993-2009), Préfet adjoint de la MRC l’Île d’Orléans (1996-2009). Il est présentement impliqué dans les organismes suivants : membre de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (OAAQ), membre du Comité des Prix et Distinctions de l'Université Laval. Il préside les organisations suivantes : Société Musique de chambre à Ste-Pétronille Inc. (depuis 1989), Groupe Sommet Inc. (depuis 1986), Coopérative de solidarité de Services à domicile Orléans (depuis 2019) Jacques Grisé possède également une expérience de 3 ans en gestion internationale, ayant agi comme directeur de projet en Algérie et aux Philippines de 1977-1980 (dans le cadre d'un congé sans solde de l'Université Laval). Il est le Lauréat 2007 du Prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et Fellow Adm.A. En 2012, il reçoit la distinction Hommage aux Bâtisseurs du CAS. En 2019, il reçoit la médaille de l’assemblée nationale. Spécialités : Le professeur Grisé est l'auteur d’une soixantaine d’articles à caractère scientifique ou professionnel. Ses intérêts de recherche touchent principalement la gouvernance des sociétés, les comportements dans les organisations, la gestion des ressources humaines, les stratégies de changement organisationnel, le processus de consultation, le design organisationnel, la gestion de programmes de formation, notamment ceux destinés à des hauts dirigeants et à des membres de conseil d'administration.

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