Qu’est-ce qu’un plan de crise en cas d’attaque sur les réseaux sociaux ?


Voici un article de  sur son blogue B2C qui montre l’importance de se doter d’un plan de crise advenant une attaque publique sur les médias sociaux. L’auteur a d’excellents arguments pour montrer la nécessité d’un plan et elle a aussi un « package » à vous vendre. Vous devriez visionner le petit vidéo présentant les avantages liés à son produits. Il est très bien fait. Cependant, ne connaissant pas le contenu de celui-ci, je ne peux le recommander.

Business 2 Community

« A social media crisis, which is a public form of a traditional crisis, attacks them all evenly. It doesn’t matter how big your brand is anymore, social media gives us all the same opportunities to be creative, stretch our reach and build our client list. These are the upsides and growing opportunities that we all know and love. However, at the same time, the reverse is also true. With the sweet comes the sour and a social media presence (and even a lack there of) can result in a very public, very viral social media attack.

The upside of the negative side, is that if you’re prepared with the right crisis plan, a social media crisis can be transformed from a negative situation into yet another positive brand opportunity. An opportunity to connect even further with your customers and prospects. An opportunity to launch your company way ahead of your competition. An opportunity to spread your brand name, in a positive light, globally, and if you’re lucky, virally! ».

The Power of Millennial Zuckerberg : Good governance !


Food for Thought ! 

How being a Millennial has shaped how Mark Zuckerberg runs Facebook.

Voici 2 articles vraiment intéressants, le premier de Forbes et le deuxième de Fox Business.

Mark Zuckerberg Speaks at Harvard (Facebook)

Can The Millennial Zuckerberg Be A Great Leader?

Voir aussi :

At Facebook, Zuckerberg Poised for Corporate Governance Crash Course

La réputation de l’entreprise : un actif intangible à protéger


Vous trouverez, ci-joint, la dernière version du Rapport Bourgogne, publié par CIRANO, un centre de recherche multidisciplinaire qui a pour mission l’accélération du transfert des savoirs entre le monde de la recherche et celui de la pratique.

L’étude réalisée par Nathalie de Marcellis-Warin, professeure agrégée à l’École Polytechnique de Montréal et vice-présidente au CIRANO et Serban Teodoresco, Président de Preventa Inc., présentent, en une page, les principales conclusions tirées d’une analyse documentaire des recherches menées au cours des 12 dernières années et les résultats d’une étude exploratoire de 80 grandes sociétés au Québec.

Bonne lecture !

 

Hopscotch-Nuage-mots-réputation-communication

 

La réputation de l’entreprise : un actif intangible à protéger

 

« La réputation de l’entreprise est de plus en plus définie comme l’actif stratégique le plus important sur le plan de la création de valeur. L’intérêt des scientifiques à l’égard du concept de réputation de l’entreprise a contribué à quintupler le nombre d’articles et d’études évalués par des pairs au cours de la dernière décennie (Barnett et al., 2006). Pourtant, aucune définition n’est généralement acceptée.

Nous proposons une définition de la réputation de l’entreprise fondée sur des sources universitaires et des travaux d’experts : La réputation de l’entreprise est un actif incorporel acquis avec le temps et représente la valeur et la confiance accordées à l’organisation par les parties prenantes. C’est un élément-clé qui favorise l’atteinte d’objectifs stratégiques, dont la création de valeur, la croissance rentable et l’avantage concurrentiel durable.

Notre sondage, mené au Québec, montre que seulement la moitié des sociétés interrogées reconnaissent l’importance de la réputation. Aucune ne semble gérer la réputation de façon proactive… Le présent ouvrage propose un plan d’action à l’intention des sociétés désireuses d’effectuer la transition entre la gestion réactive et la gestion proactive de la réputation ».

2012 : L’année de la rémunération en fonction de la performance (P4P)


Voici un document du Conference Board publié dans LinkedIn par Richard Leblanc récemment. Super intéressant; à lire.

The year of Pay for Performance – Proxy season 2012

Création d’un comité de l’Institut français des administrateurs (IFA) sur la rémunération des dirigeants


Communiqué de l’IFA

« Afin d’approfondir et d’actualiser sa réflexion sur le sujet, l’Institut Français des Administrateurs (IFA), fort de son expérience en matière de gouvernance a décidé de créer un club des présidents de comités de rémunération qui ambitionne d’être un lieu d’échanges, d’identification des bonnes pratiques et une force de proposition en matière de rémunération des dirigeants ».

IFA Institut Français des Administrateurs

Le groupe de travail, qui s’est réuni pour la première fois le 10 février dernier, a d’ores et déjà  retenu quelques principes d’action :

Il est parfaitement légitime que l’assemblée générale débatte de la rémunération des dirigeants et qu’elle fasse remonter ses appréciations et réactions  – positives comme négatives – mais la décision finale en la matière incombe au conseil d’administration. Il serait tout à fait contreproductif de déresponsabiliser le conseil ;

L’intervention des présidents de comités de rémunérations dans les AG  peut être utile afin d’expliquer aux actionnaires la logique des décisions prises ;  Tous les outils de rémunérations (bonus court et moyen terme, stock-options,  actions de performance…) doivent rester disponibles. Il appartient aux comités de rémunérations de  proposer  au conseil d’administration de retenir les plus adaptés en fonction des spécificités de l’entreprise ;

L’Etat a la responsabilité de déterminer la fiscalité des différents types de rémunérations  mais il doit être attentif à ne pas décourager les rémunérations différées et l’intéressement à long terme ;

L’introduction du « say on pay » dans la pratique des sociétés françaises ne nécessite pas  le vote d’une loi mais peut être intégré dans le code de gouvernance.

Sept raisons pour manquer d’éthique


Voici un article publié par Kathy Noël dans Affaires sans frontières qui s’appuie sur les réflexions de l’éthicien René Villemure.

« Les entreprises peuvent-elles réussir et se déployer partout sur la planète en étant parfaitement éthique? On se le demande parfois, car plus rien dans ce monde n’est vraiment neutre. Il y aura toujours des opposants à un projet, quel qu’il soit, où qu’il soit. Cependant, pour l’éthicien René Villemure, président de l’Institut québécois d’éthique appliquée, les entreprises n’ont d’autres choix que de s’en préoccuper. Il en va de leur durabilité ».

«Les entreprises ne doivent plus seulement se demander si ce qu’elles font est légal, elles doivent se demander si c’est juste».

Sept raisons pour manquer d’éthique

L’américanisation de la rémunération des dirigeants canadiens : un sujet brûlant !


Excellent billet d’Yvon Allaire sur son blogue dans LesAffaires.com.
 

« Ce n’est que depuis 1998 que nous avons accès à des données fiables sur la rémunération des dirigeants canadiens; mais pour cette période de douze ans, nous avons pu recueillir et organiser cette information de manière instructive. Notre analyse couvre les 60 sociétés canadiennes les plus importantes en termes de capitalisation boursière pour l’ensemble de la période 1998-2010 et donne les résultats présentés à cette figure.

La rémunération médiane de ces 60 dirigeants a augmenté de 10,9% annuellement durant cette période de 12 ans. (La rémunération médiane est la valeur qui divise le groupe en deux sous-groupes égaux, ceux qui gagnent plus que le revenu médian et ceux qui gagnent moins; la médiane est moins influencée que la moyenne par les valeurs extrêmes) ».

SNC-Lavalin suspendue par la Banque mondiale – Problème de gouvernance ?


Le malheur s’acharne sur SNC-Lavalin. Lire les deux articles dans LesAffaires.com et dans le Globe and Mail.

À la suite d’une enquête lancée en septembre dernier, l’une des filiales de SNC-Lavalin (TSX: SNC) a reçu de la Banque mondiale un avis formel suspendant temporairement le droit de cette filiale de déposer des appels d’offres visant de nouveaux projets de la Banque mondiale.

SNC-Lavalin suspendue par la Banque mondiale

One of Canada’s global champions has just given itself a beating. Canadian officials often pointed to SNC-Lavalin’s business abroad as an example of this country’s trade inroads. It’s taking over the sale of CANDU nuclear equipment. Foreign Minister John Baird brought an SNC exec, Bruno Picard, to meet Libya’s new leaders last fall.

The board of Montreal-based SNC-Lavalin has reported two mysterious payments totalling $56-million. - The board of Montreal-based SNC-Lavalin has reported two mysterious payments totalling $56-million. | Ryan Remiorz/The Canadian Press

Les administrateurs de sociétés et le risque associé à une mauvaise réputation


Richard Joly, président de Leaders & Cie, nous offre le résultat de sa réflexion sur le risque réputationnel dans Les affaires.com
Une mauvaise réputation d’entreprise est ce qui effraie le plus les administrateurs, car ceux-ci ont mis toute leur carrière pour bâtir leur réputation et ils ne veulent surtout pas la perdre. La réputation est également l’actif le plus précieux d’une entreprise et c’est un risque important à maîtriser pour le conseil d’administration.

Une mauvaise réputation, c’est comme l’eau contaminée d’une maison. Plus personne ne la désire. Arthur Andersen est le plus bel exemple. Cette société internationale dans le domaine de la vérification comptable jouissait d’une réputation enviable avant que certains associés soient liés au scandale d’Enron. Dans l’espace de quelques mois, cette firme est disparue car leurs clients ne voulaient pas être associés à eux, pour cause de mauvaise réputation.

Les administrateurs de sociétés et le risque lié à une mauvaise réputation

SNC-Lavalin: Quelles leçons les conseils d’administration doivent-ils retenir ?


Excellente intervention de Diane Bérard sur le blogue Les Affaires.com. Dans ce billet, Mme Bérard pose plusieurs questions fort pertinentes à Richard Leblanc, expert en gouvernance à l’Université York. Et comme c’est son habitude, Richard Leblanc formule des réponses claires et précises. D’abord, Mme Bérard brosse un résumé de la situation :

« Pierre Duhaime, pdg de SNC-Lavalin, a démissionné.  Ce geste marque la conclusion du premier chapitre d’une saga qui dure depuis plusieurs semaines. Celle-ci a débuté avec des allégations de pots-de-vin en Libye pour un montant d’une trentaine de millions de dollars. Après enquête, on apprend que cette somme s’élèverait plutôt à  56 M$ et elle ne serait pas nécessairement reliée à la Libye.  Il s’agirait de fonds utilisés pour payer des “agents” à l’étranger. Cette somme aurait été soumise au chef de la direction financière ainsi qu’au président du conseil qui ne l’aurait pas autorisée. En dépit de cela, Pierre Duhaime aurait permis cette dépense. Je résume: une somme de 56M$, sans aucun lien apparent avec les projets de SNC, aurait été dépensée sans  autorisation. Et l’usage pour lequel celle-ci aurait été dépensée contreviendrait au code d’éthique de SNC ».

Lisez cet article pour connaître le point de vue de Richard Leblanc sur les questions suivantes :

SNC-Lavalin: cinq leçons pour les conseils

Q: Il doit y avoir beaucoup de gens nerveux aujourd’hui?

Q: Pourquoi s’en faire, SNC est canadienne et le Canada n’a pas de loi sur la corruption?

Q: “L’ incident SNC” aura-t-il des répercussions chez d’autres conseils de sociétés canadiennes?

Q:  Quelles leçons les conseils devraient-ils tirer de ce dérapage?

Pourquoi les Boards n’ont pas le contrôle sur les décisions du Management ?


Cet article scientifique, publié dans Social Science Research Network, pose une question cruciale sur les fondements de la gouvernance. On explique pourquoi les Boards n’ont pas « l’autorité » requise pour exercer une influence significative sur les orientations stratégiques des organisations. L’article expose aussi les processus dont les Boards doivent se doter afin de mieux jouer leur rôle de supervision et de contrôle de la direction.

Les auteurs n’y vont pas « avec le dos de la cuillère », comme vous le constaterez. Je vous réfère au groupe de discussion LinkedIn – Boards & Advisors pour analyser la teneur des contributions des membres sur ce sujet ! Vous trouverez, ci-dessous, un « abstract » de l’article.

Questioning Authority: Why Boards Do Not Control Managers and How a Better Board Process Can Help

Fewer than half of Chief Executive Officers (CEOs) believe their boards of directors understand the strategic factors that determine their corporation’s success; in fact, some long term directors “confess that they don’t really understand how their companies make money.” Yet corporate law expects that boards of directors will stop managers from behaving badly. It assumes that the ultimate governing authority within corporations rests with their boards, and not with the managers who run them. Broadly accepted theories of corporate governance are based on the faulty assumption that boards have actual authority over managers. This Article directly challenges that assumption and argues that managers, not boards, control corporate decision-making processes. The problem is that scholars and policymakers have ignored the connection between decision-making processes and authority. This Article is the first to examine this largely unexplored relationship, which is essential to helping boards live up to their normative mandates.

Without an effective decision-making process, regulators will continue to expect boards to perform tasks that exceed their capabilities. Even more concerning, conventional structural reforms, such as increased director independence, actually have dangerous consequences. These reforms lessen boards’ actual authority by reducing their ability to utilize effective decision-making processes. Boards must take active steps to improve the quality of their decision making. Unless they do so, they will continue to fail because they lack to the power to perform as law and theory expect. This Article argues that effective decision-making processes, which can be found in organizational behavior theory, are the key means by which the board can exercise actual authority. Analyzing the components of such a process, and identifying which components are truly controlled by boards as opposed to managers, provides a roadmap for what boards need in order to have both de facto and de jure authority in their corporations. This Article provides that original analysis and applies insights into group decision making from organizational behavior theory to identify the attributes of an effective decision-making process that are essential to securing a board’s de facto authority.

Importantes lacunes en matière de planification de la relève et de diversité : une étude du NACD


Le National Association of Corporate Directors (NACD) a récemment rendu publique son étude annuelle sur la gouvernance des entreprises privées aux É-U. Les résultats de cette étude (survey) indique les principales tendances  relatives aux pratiques des C.A. et montre l’évolution des processus de gouvernance dans les plus grandes entreprises américaines. Bien que l’étude s’adresse essentiellement aux spécialistes en gouvernance aux États-Unis, celle-ci peut néanmoins se révéler être d’une grande importance pour les sociétés canadiennes; les résultats sont, selon moi, tout aussi applicables à ces dernières. Vous serez étonnés de constater le peu d’attention apportée à la planification de la relève des hauts dirigeants ainsi qu’à la diversité. Le NACD insiste donc sur la nécessité d’un redressement de la situation dans ces deux domaines. À lire.

Importantes lacunes en matière de planification de la relève et de diversité : une étude du NACD

NACD’s Public Company Governance Survey highlights the need for more effective succession planning, as only 23 percent of private company boards report that they have formal succession plans in place, 25 percent of private companies have no succession plans at all, and 52 percent have only an informal succession plan. Notable statistics included in this year’s report underscore the need for ongoing director education; 90 percent of respondents believe such programs enhance the board’s effectiveness.

Perhaps most startling findings were new statistics on boardroom diversity, which highlight a significant deficiency of minority and female directors. Only one-third of private boards currently have at least one female director, with only 17 percent having three or more. With regard to minority directors, only 20 percent have at least one minority director serving in the boardroom, and 63 percent report having none at all.

Les quatre (4) plus grands risques de la rémunération incitative


Voici le résumé d’article qui décrit assez bien les écueils de la rémunération incitative (Pay for Performance P4P). L’auteur, E. James Brennan, est un partisan de la rémunération incitative. Son article a pour but de mettre les administrateurs en garde contre quatre problèmes susceptibles de rendre l’exercice périlleux !

 

Stickman top 4 p4p risks

The Top 4 Risks in Pay for Performance

« Pay for Performance, (« P4P » for us cool compensation pros) is all the rage. Those of you who read my postings regularly know that I’m a big proponent of performance-based compensation, in its many forms. Despite being a big supporter, or perhaps because of it, I think its important to discuss the major risks involved with these programs.

1. Incorrect Metrics

Metrics are the “things” that are being measured. These are the foundation of your plan and must represent the measurements of success. I will save you the time of repeating what I, and others, have already said. A couple of interesting articles are here and here.

2. Poorly Set Goals

Goals are the levels that define the success of each metric. These are the drivers of your plan and must represent your destination. Again, I will save time, by pointing out some other articles, here and here.

3. Underwhelming Communication

Performance compensation is often confusing. Clean, clear communications are essential to engaging and motivating your staff. This is a topic we cover here often at the Compensation Cafe. Some good examples are here, here and here.

4. Human Nature

Human nature is the one thing that you cannot build into your compensation programs, yet it is the single biggest risk to pay for performance. A colleague of mine often says that the problem isn’t that P4P programs don’t work well, it’s that they work TOO well. Results and actions must be in alignment. Many companies create great metrics, goals and communications and still have compensation plans blow up.  Why is this? For programs that demand high-performance, you must also provide strong management and oversight. Many companies use their compensation plans as a form of management. This may lead to participants slowly defining the good and bad ».

Les femmes sont-elles de meilleures leaders que les hommes ?


Article très intéressant publié dans Harvard Business Review Blog Network. Les résultats de cette étude me semblent très concluants eu égard à l’exercice du leadership des hommes et des femmes. Les résultats vous surprendront certainement !

« We’ve all heard the claims, the theories, and the speculation about the ways leadership styles vary between women and men. Our latest survey data puts some hard numbers into the mix.

….Similarly, most stereotypes would have us believe that female leaders excel at « nurturing » competencies such as developing others and building relationships, and many might put exhibiting integrity and engaging in self-development in that category as well. And in all four cases our data concurred — women did score higher than men.

But the women’s advantages were not at all confined to traditionally women’s strengths. In fact at every level, more women were rated by their peers, their bosses, their direct reports, and their other associates as better overall leaders than their male counterparts — and the higher the level, the wider that gap grows (see chart) »:

Où sont les femmes dans la direction des organisations?


Voici les résultats d’une étude réalisée par la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés de l’Université Laval, sous la direction de la professeure Hélène Lee-Gosselin : Où sont les femmes dans la direction des organisations?

Pour les femmes qui souhaitent accéder à des postes de haute direction, la compétence et la performance, voire la volonté et l’ambition, ne suffisent pas toujours pour être reconnues et promues. Certains éléments du contexte organisationnel, tels que la sensibilité de l’organisation à la réalité des femmes, l’existence d’un lien entre l’employée et un membre du réseau des personnes influentes dans l’organisation, l’encouragement et le soutien offerts tout au long du cheminement professionnel ou l’émergence d’opportunités liées à une restructuration, à des projets spéciaux ou à de nouvelles activités, s’avèrent souvent déterminants. L’ascension professionnelle est donc bien souvent le résultat d’une combinaison de facteurs individuels et organisationnels auxquels s’ajoute la présence de circonstances favorables.

La formation en gouvernance s’internationalise : l’exemple de Singapour


Voici un article intéressant paru dans Channelnewsasia.com qui montre les besoins de formation en gouvernance des hauts dirigeants de Singapour et les efforts entrepris afin d’explorer les formations à l’internationnal, notamment en Europe.

La formation en gouvernance s’internationalise : l’exemple de Singapour

« Going back to school after climbing the corporate ladder – that’s what some top corporate executives are doing to keep up with rapid changes in the business world especially on corporate governance issues. Besides partnering SMU to conduct a certificate and diploma programme in company directorship, the Singapore Institute of Directors is also exploring the possibility of working with a leading a leading international institution to run an annual senior director and chairman programme for experienced senior directors.

With recent changes in Singapore’s corporate governance landscape, experts said there is a need for directors to upgrade their knowledge.

Irving Low, Partner and Risk Consulting Head at KPMG Singapore, said: « If you talk to the old boys from 10, 15 years ago, (you would realise that) how they manage risk and govern companies these days is very different. The old guards would say the world has changed completely. »

Trois obstacles à la « bonne gouvernance » selon Marcel Côté


Solide prise de position de Marcel Côté, associé de la firme de consultation Secor, et un message clair aux organismes de réglementation et de classement des entreprises en fonction de leur « bonne gouvernance ».

D’accord avec ses propos ?

« La bonne gouvernance des entreprises est au cœur des préoccupations du milieu de l’investissement. La saison des assemblées annuelles approche, et elle donnera…

Lire la suite dans l’article de CA Magazine :

Trois obstacles à la «bonne gouvernance» selon Marcel Côté

 

Où sont les femmes dans la direction des organisations?


Voici les résultats d’une étude réalisée par la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés de l’Université Laval, sous la direction de la professeure Hélène Lee-Gosselin : Où sont les femmes dans la direction des organisations?

Pour les femmes qui souhaitent accéder à des postes de haute direction, la compétence et la performance, voire la volonté et l’ambition, ne suffisent pas toujours pour être reconnues et promues. Certains éléments du contexte organisationnel, tels que la sensibilité de l’organisation à la réalité des femmes, l’existence d’un lien entre l’employée et un membre du réseau des personnes influentes dans l’organisation, l’encouragement et le soutien offerts tout au long du cheminement professionnel ou l’émergence d’opportunités liées à une restructuration, à des projets spéciaux ou à de nouvelles activités, s’avèrent souvent déterminants. L’ascension professionnelle est donc bien souvent le résultat d’une combinaison de facteurs individuels et organisationnels auxquels s’ajoute la présence de circonstances favorables.

Le système de gouvernance à BP : un exemple à suivre !


Voici une référence au site de BP qui décrit en détail le système de gouvernance en vigueur. La présentation du rapport est impeccable et le cadre conceptuel pourrait servir d’exemple à beaucoup d’organisations. Pourtant les difficultés rencontrées par l’entreprise ont été, et sont encore, énormes… Sans cet appareillage de gouvernance, l’entreprise aurait-elle pu affronter la crise du Golfe du Mexique ? Pas sûr !

Le système de gouvernance à BP

Il faut cependant ajouter qu’un bon système de gouvernance ne sera efficace que si la culture organisationnelle et le système de rémunération encouragent des comportement appropriés. BP a un excellent système de gouvernance, sur papier, mais il faut également que la direction et le C.A. aient un sens aigu de l’éthique pour « bien gouverner » (Tone at the Top). La culture a-t-elle évoluée depuis cette crise… Pas sûr non plus !

Mon propos n’est certainement pas de faire le procès de BP car je ne sais pas quelles sont les leçons que l’entreprise a tirées de cette catastrophe et de la gestion de la crise. Je référe à BP parce que je crois y retrouver un très bon exemple de cadre conceptuel en gouvernance. Mais, bien sûr, cela ne garantit absolument pas que l’organisation possède la culture requise pour se comporter en bon citoyen corporatif.

Les conclusions du rapport sur la crise du Golfe du Mexique présentées au Président Obama mentionnent justement ces éléments : “ The disaster can be attributed to an organizational culture and incentives that encourage cost cutting and cutting corners that rewarded workers for doing it faster and cheaper but not better”.  Food for thought.

Gouvernance des sociétés : de nombreux défis pour les conseils d’administration en 2012


Excellent article par Brendan Sheehan dans Boardmember.com qui présente les perspectives nouvelles qui s’offrent aux C.A. et aux hauts dirigeants des sociétés cotées en bourse en 2012. De nombreux défis attendent les administrateurs en réponse aux demandes pressantes de groupes d’actionnaires « activistes » , notamment  l’Institutional Shareholder Services (ISS). Je vous encourage à lire l’article au complet mais voici un court extrait :

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Gouvernance des sociétés : de nombreux défis pour les conseils d’administration en 2012

« The failure of prominent companies, ongoing scandals, and the stubbornly persistent financial crisis have dramatically changed the landscape for managements and directors at U.S. public companies and provided new vigor to activist shareholders and governance commentators. For boards of directors, keeping track of the latest reforms and ensuring the company is fully compliant has become an even more complicated puzzle.

Many of the post-Enron reforms have concentrated on enhancing transparency and boosting disclosure in proxy statements and other corporate filings. The end result is while shareholders have greater insight into the companies they own, they also now demand a louder voice in the way companies are being managed and directed, even down to who gets hired and how much they get paid. This, in turn, has led to what many observers have characterized as the pendulum swinging too far to one side, creating a need for balance.

In the meantime, with activists gaining broader access to corporate boards and with disclosure policies constantly expanding, directors and management are becoming increasingly more concerned about what shareholders think. This time of year, that interest manifests itself in trying to figure out what is going to happen during proxy season. How are people going to vote? What will be the hot-button issues? Where will the surprises come from?

As with most things, in order to predict the future it can be instructive to look at the past. An examination of recent voting results and proposal activity reveals that, despite all the talk about the shifting focus of activists, the same proposals that surface every year continue to dominate the voting agenda. Majority voting dominated the proposals, as it has in the last four or five years, followed by the repeal of classified board structure, rights to call special meetings, and rights to act by written consent. These four areas have been among the most prevalent proposal topics for many years, and companies generally understand how to address the surrounding issues. Compensation-related proposals were strongly featured as well, and are likely to be the main focus in 2012.

That being said, several new disclosure rules were enacted in late 2010 and during 2011 that, as investors have time to examine the disclosures and get comfortable with them, could spark an increase in activity. In short, most experts feel that investors will start to move away from simple issues like board structure and poison pills and engage with boards on more complicated—and possibly more important—risk- and performance-related issues ».