Un conseil de plus petite taille : Une règle de bonne gouvernance selon Pozen


Un conseil de taille limitée, se rencontrant plus souvent, est plus efficace et, selon Robert Pozen, c’est aussi une règle de bonne gouvernance. Voir l’article ci-dessous qui résume bien les propos qu’il a tenu lors d’une conférence à Toronto le 29 mai 2012.

Why good governance can come from smaller boards

Boards should be smaller, meet more often, and be populated by those with greater industry expertise, says a Harvard Business School lecturer and former general counsel for Fidelity Mutual Funds. Robert Pozen provided his recipe for board reform at the Canadian Coalition for Good Governance annual general meeting in Toronto May 29. He said it’s high-functioning boards, not legislation, that leads to better governance. He went on to note there are too many “social loafers” on boards who are investing too little time understanding the issues of the company they are supposed to be serving. “The problem with 14 or 18 directors is social loafing. If you’re part of that big of a board the thinking of many is, ‘well, someone else will take care of it.’ If you don’t feel that responsibility it is a very bad dynamic,” says Pozen.

Le président du CAS, Richard Drouin, récipiendaire du titre de Fellow de l’Institute of Corporate Directors (ICD)


Lors de son 15e Gala annuel qui s’est tenu le 30 mai 2012 à Edmonton, l’Institute of Corporate Directors (ICD) a décerné le titre de Fellow (F.ICD) à M. Richard Drouin, C.C., O.Q., c.r., président du conseil de la Corporation Financière Stonebridge et du Collège des administrateurs de sociétés. Le titre de Fellow est attribué à des chefs de file du milieu des affaires canadiens et à des administrateurs qui ont fait preuve d’une conduite exemplaire en matière de gouvernance dans les salles de conseils de tout le pays.

Richard Drouin
Président du conseil du Collège des administrateurs de sociétés (CAS)
Avocat-conseil, McCarthy Tétrault

Quatre administrateurs canadiens sont reconnus pour leur conduite exemplaire dans les salles de conseils

« Cette année, la qualité des mises en nomination pour le titre de Fellow a impressionné le comité de sélection, ce qui a rendu encore plus difficile sa tâche de choisir uniquement quatre récipiendaires. La liste d’administrateurs chevronnés qu’on lui a proposée reflète l’importance d’une gouvernance efficace, la volonté de la renforcer et l’appréciation collective envers ceux et celles qui axent leurs efforts sur l’obligation de rendre compte de leurs actions et sur la surveillance dans les salles de conseils », a souligné la présidente du Comité de sélection des candidats au titre de fellow de l’ICD, Mme Mary Mogford, IAS.A., F.ICD (2002).

« Les Fellows 2012 ont été mis en nomination par leurs pairs, puis choisis par les membres du comité de sélection indépendant, composé de Sir Graham Day, F.ICD, M. Robert Després, O.C., G.O.Q., F.ICD, Dr Gail Cook-Bennett, O.C., F.ICD, M. James Gray, O.C., A.O.E., LL.D, F.ICD,  et Mme Elizabeth Watson, LL.B., IAS.A. Le comité a jugé les candidats en fonction de certains critères tels le leadership, la reddition de compte aux parties prenantes, les contributions en matière de gouvernance, les relations avec la haute direction, le souci d’améliorer l’efficacité du conseil et la collégialité. Le comité a également tenu compte des réalisations hors de la salle de conseil, notamment les publications, les conférences et les activités d’intérêt communautaire ».

Trois autres administrateurs de sociétés ont également été nommés fellow de l’ICD. Il s’agit de Mme Janice G. Rennie, FCA, administratrice, Teck Resources Limited (Edmonton, Alb.); M. Robert Bertram, MBA, CFA, IAS.A., administrateur, Nexen Inc. (Aurora, Ont.); et Mme Beverley A. Briscoe, FCA, administratrice, Goldcorp Inc. (Vancouver, C.-B.).

Félicitations aux récipiendaires !

Un nouveau modèle de gouvernance de sociétés


Voici un excellent billet de Richard Leblanc qui a fait un travail colossal de synthèse afin de dégager les bases d’un modèle de gouvernance, bâti à partir des nombreuses et riches discussions dans le groupe Boards & Advisers de LinkedIn. Richard a développé un modèle vraiment très pertinent que vous pouvez télécharger à partir de son blogue. Je vous encourage à lire ce document synthèse qui est le fruit de centaines d’échanges sur LinkedIn. Par la même occasion, je vous invite à vous inscrire à son blogue et à suivre son groupe Boards & Advisers sur LinkedIn.

Pershing Square
Pershing Square (Photo credit: Ava Weintraub Photography)

Shareholder Spring and A New Model of Corporate Governance

« Shareholder activism at CP Rail, Yahoo, Research in Motion, Chesapeake Energy and BMC Software continues, trying to prevent the destruction of billions of dollars of shareholder value. Shareholders rejected Citigroup’s, Aviva’s, Knight Capital’s, FirstMerit’s and Cairn Energy’s executive pay packages. Activists and hedge funds such as Bill Ackman at Pershing Square, Dan Loeb of Third Point Capital, Vic Alboini at Jaguar Financial Corp., Paul Singer at Elliot Management and Carl Icahn reveal defects in the current corporate governance system. What do they all have in common? And are boards listening?

Capsules vidéos du CAS en gouvernance – La juricomptabilité et le développement durable


Le Collège des administrateurs de sociétés est fier de présenter la suite de sa première série « Capsules d’experts ». Huit experts du Collège partagent une réflexion le temps de 2 à 3 minutes en se prononçant sur des sujets d’actualité en gouvernance. Nous avons déjà présenté les quatres premières capsules la semaine dernière. La semaine prochaine, le Collège dévoilera les deux dernières capsules de sa série de huit.

Deux nouvelles « capsules d’experts » sont maintenant en ligne; ayant pour thèmes « La juricomptabilité » par M. François Filion et « Le développement durable » par Mme Johanne Gélinas.
Série « capsules d'experts »

À venir la semaine prochaine :

Dévoilement des deux dernières capsules

par André Courville

Associé principal, Ernst & Young

par Yan Cimon

Professeur agrégé en management, Université Laval

Ce que tout administrateur devrait savoir sur les informations à fournir aux actionnaires !


Vous trouverez, ci-dessous, un nouveau document de l’ICCA portant sur les communications du conseil avec les actionnaires. Cet excellent cahier d’information sur les interactions avec les actionnaires s’avère essentiel à tout administrateur de sociétés soucieux de connaître la nature, la fréquence et la qualité de l’information à fournir aux actionnaires ainsi que le processus de transmission.

Un document de référence fondamental. À lire absolument !

Relations avec les actionnaires

« Les communications avec les actionnaires représentent depuis longtemps une dimension fondamentale de la responsabilité fiduciaire du conseil. Les administrateurs sont tenus de fournir aux actionnaires l’information dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées sur des questions portant sur la gouvernance d’entreprise et sur des questions d’importance capitale pour l’avenir de la société. Or, les conseils se sentent de plus en plus pressés d’accroître le nombre et la qualité de leurs interactions avec les actionnaires et d’étoffer l’information fournie aux actionnaires et aux autresparties prenantes sur la façon dont l’entreprise est gérée. Parallèlement, les voies classiques des communications avec les actionnaires sont de plus en plus anachroniques et inefficaces.

Ce cahier d’information met en relief la tendance sur les plans réglementaire, politique et social vers une intensification des interactions avec les actionnaires ainsi que les risques et les avantages qui en découlent. On y décrit des stratégies et des techniques visant à concilier ces risques et ces avantages et à accroître l’efficacité et l’efficience des interactions entre le conseil et les actionnaires. Enfin, on y expose comment des sociétés de premier plan font appel à de nouveaux mécanismes et à de nouvelles technologies pour communiquer avec leurs actionnaires de manière à rehausser la confiance de ceux-ci dans la surveillance exercée par le conseil à l’égard des affaires de la société ».

Le futur des émissions d’action à votes mulltiples : le cas de Facebook


Excellent papier sur les raisons qui militent en faveur de l’émission d’actions à votes multiples. Le contexte semble propice à ces initiatives. Qu’en sera-t-il dans le futur ?

« Dual-class share structures used to be rare and confined largely to family-run  enterprises or media companies, such as the New York Times, where they could be  justified as protecting the company’s public mission. The received wisdom was  that active investors are good for companies and for the market as a whole, and  that companies need to put shareholders first. But Google bucked convention  when, in 2004, it adopted the dual-class structure for its I.P.O., and the  arrangement has become popular among technology companies. All the big tech  I.P.O.s of the past year—LinkedIn, Groupon, Yelp, Zynga—featured it, and  Google’s recent stock split took things to a new level and sold shares with no  voting rights at all. Whereas the C.E.O.s of most public companies have to spend  time kowtowing to investors, Zuckerberg and his peers are insisting on the right  to say, “Thanks for your money. Now shut up.”

The Power of Millennial Zuckerberg : Good governance !


Food for Thought ! 

How being a Millennial has shaped how Mark Zuckerberg runs Facebook.

Voici 2 articles vraiment intéressants, le premier de Forbes et le deuxième de Fox Business.

Mark Zuckerberg Speaks at Harvard (Facebook)

Can The Millennial Zuckerberg Be A Great Leader?

Voir aussi :

At Facebook, Zuckerberg Poised for Corporate Governance Crash Course

Le Forum sociétés d’État de Québec accueille 137 administrateurs et administratrices


19 avril 2012 -Le Cercle des ASC a organisé, conjointement avec le Collège des administrateurs de sociétés, le Forum sociétés d’État 2012 de Québec, en collaboration avec l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS) section Québec.

Le Forum sociétés d’État de Québec accueille 137 administrateurs et administratrices

L’événement a eu lieu le 17 avril 2012, à l’Hôtel Château Laurier, à Québec, et était constitué d’un panel formé de quatre conférenciers et d’un animateur, puis d’une conférence de M. Raymond Bachand, ministre des Finances et ministre du Revenu du Québec.
137 administrateurs et administratrice ont participé à l’événement qui fut un réel succès.

Dix propositions cruciales pour renforcer la gouvernance


Voici un excellent résumé de 10 recommandations du Groupe des 30 qui visent à améliorer la gouvernance des sociétés à l’échelle mondiale. L’article a été publié dans le Financial News du 15 avril 2012 et partagé par Richard Leblanc dans son groupe Boards & Advisors. À lire absolument.

A report by the Group of 30 economic think tank has again turned the spotlight on corporate governance at financial institutions since the financial crisis. Financial News looks at 10 ways in which the industry needs to improve oversight at board level.

Emphasising the link between strong corporate governance and the economic stability both of individual firms and the wider global economy, the Group of 30, a non-profit body which researches international economic issues, laid out key measures that financial institutions should consider when crafting corporate governance policies.

The G30’s members include a mix of international economic leaders, including former President of the European Central Bank Jean-Claude Trichet and economist Paul Volker, former chairman of the US federal reserve. The report, published on Thursday, was put together by a working group that included Jacob Frenkel, chairman of JP Morgan Chase International, Zhou Xiaochuan, governor of the People’s Bank of China, and William McDonough, former vice-chairman of Bank of America Merrill Lynch. 

Financial News has distilled the 96-page report into 10 factors most important to strong governance at financial institutions.

Être nommé à un conseil d’administration : compétences ou contacts ?


Être nommé à un conseil d’administration : une question de compétences ou de contacts ?

Deux ASC témoignent
 
   

Être nommé à un conseil d’administration : compétences ou contacts ?

Le C.A. doit-il se préoccuper de la position de sa société dans les médias sociaux ?


Cet article de David F. Larcker, Sarah M. Larcker, et Brian Tayan a été préparé par le Corporate Governance Research Program pour être utilisé comme base de discussion dans le cadre de la formation à la  Stanford Graduate School of Business. On y décrit les raisons qui incitent les membres de C.A. à recourrir aux médias sociaux pour connaître le positionnement de la société, en conformité avec leurs responsabilités de supervision (oversight) de  l’entreprise. Certains invoquent cependant des motifs qui devraient inciter les membres de C.A. à ne pas accéder à ces informations car les responsabilités du C.A. doivent être séparées de celles du management.

Pour vous former une idée de la position que devrait adopter un membre de C.A. sur le sujet, je vous encourage à lire cet article.

IS IT TIME FOR THE BOARD TO EMBRACE SOCIAL MEDIA?

Voici quelques questions soulevées par l’article :

Social media introduces a new level of detail and complexity to information gathering regarding a company and its stakeholders. Why haven’t more boards of directors made certain that management has a process in place for collecting, analyzing, and responding to this information? Do boards actually know what questions to ask? Can boards distinguish between a good system for monitoring social media and a bad one?

The examples above suggest that social media can provide early warning of risks facing an organization. Should the board formally review this information, or does this represent an encroachment on managerial prerogative? Which social media metrics should be presented to the board and which excluded? Where do the responsibilities of the board end and those of management begin?

One important task of the board is to monitor organizational reputation. How is this currently done? Should overall sentiment derived from social media sources be a primary input in this analysis?

Voir également l’excellent vidéo de Lucy P. Marcus sur son Blogue Reuters.com

Why boards need to adopt social media

La définition d’un « bon » conseil d’administration !


Article très intéressant qui a fait pas mal de vagues dans les médias sociaux.

Reuters

The one definition of a good board

Rather predictably, after the death of Steve Jobs, Apple Inc.’s board of directors has come under fire for being pliant toadies: yes-men and women.

The board is rather unconventional by current standards. Just seven members, many hand-picked by Jobs, and by most accounts, subservient to him and his personal quirks and needs (particularly regarding his health in recent years). The other notable feature has been the optical and functional irrelevance of the chairperson. This was Steve Jobs’s board — full stop.

Forum Sociétés d’État- mardi 17 avril 2012


Invitation

Forum sociétés d’État 2012 – Québec, 17 avril

Forum sociétés d'État 2012 - À Québec

Le Cercle des ASC est fier d’organiser, conjointement avec le Collège des administrateurs de sociétés, le Forum sociétés d’État 2012 de Québec, en collaboration avec l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS) section Québec.

Le Forum sociétés d’État aura lieu le mardi 17 avril 2012, de 7 h 30 à 10 h 45, à l’Hôtel Château Laurier, à Québec. Le forum sera constitué d’un panel et d’une conférence : « Mise en oeuvre de la nouvelle gouvernance » et « Évaluation et orientations gouvernementales ».

Forum Sociétés d’État- mardi 17 avril 2012

Gouvernance 101: la séparation des rôles de PDG et de Président du conseil


Un autre billet intéressant de Richard Joly dans LesAffaires.com. À lire.

Gouvernance 101: la séparation des rôles de PDG et de Président du conseil

« Une règle fondamentale de gouvernance d’entreprise est la séparation des rôles entre celui de président du conseil et celui de chef de la direction. En 1993, le Rapport Dey avait démontré la corrélation positive entre la performance d’une entreprise et le nombre élevé d’administrateurs indépendants. Puis, en 2001, le Rapport Saucier avait renforcé cette notion, insistant sur la ligne de démarcation entre les responsabilités du conseil et celles de la direction.

Aujourd’hui, plus de 84 % des 300 plus grandes sociétés canadiennes cotées en bourse adhèrent à cette structure. L’objectif est d’équilibrer le pouvoir entre le conseil d’administration et la direction. Suite à de nombreux scandales, les Américains, qui ont toujours refusé d’adopter une telle structure de gouvernance, reconnaissent maintenant le bien-fondé de cette pratique. On compte aujourd’hui près de 50 % des grandes sociétés cotées en bourse au NYSE qui ont adopté cette structure ».

Sheila Fraser, ex-auditeure générale du Canada se joint au Board de Bombardier


Excellent article de Sean Silcoff dans le Globe and Mail du 30 mars 2012. L’ex-auditeure générale du Canada, Sheila Fraser, est pressentie pour joindre le Board de Bombardier. Mme Fraser, qui possède une réputation irréprochable, viendra certainement ajouter une note d’intégrité à une entreprise qui en avait bien besoin.

Bombardier Inc. used to have one of the worst governance reputations in Corporate Canada. Now, it’s about to hold a very different distinction, as the only Canadian company with not one, but two former federal auditors-general on its board of directors.

 

In six weeks, Sheila Fraser, who retired as Auditor-General of Canada after 10 years last May, is expected to join the board of the transportation giant at its annual meeting, taking a seat near her friend and predecessor as Canada’s top federal watchdog, Denis Desautels. It will be her second corporate board, after she became a director last November of Manulife Financial Corp.

Dans une entrevue, Mme Fraser dit qu’elle entend jouer son rôle d’administratrice indépendante sans complaisance : “I’d like to think I can ask questions and be direct. If I have something I want to know, I’ll ask about it, and will work hard to understand the issues.”

Pourquoi les Boards n’ont pas le contrôle sur les décisions du Management ?


Cet article scientifique, publié dans Social Science Research Network, pose une question cruciale sur les fondements de la gouvernance. On explique pourquoi les Boards n’ont pas « l’autorité » requise pour exercer une influence significative sur les orientations stratégiques des organisations. L’article expose aussi les processus dont les Boards doivent se doter afin de mieux jouer leur rôle de supervision et de contrôle de la direction.

Les auteurs n’y vont pas « avec le dos de la cuillère », comme vous le constaterez. Je vous réfère au groupe de discussion LinkedIn – Boards & Advisors pour analyser la teneur des contributions des membres sur ce sujet ! Vous trouverez, ci-dessous, un « abstract » de l’article.

Questioning Authority: Why Boards Do Not Control Managers and How a Better Board Process Can Help

Fewer than half of Chief Executive Officers (CEOs) believe their boards of directors understand the strategic factors that determine their corporation’s success; in fact, some long term directors “confess that they don’t really understand how their companies make money.” Yet corporate law expects that boards of directors will stop managers from behaving badly. It assumes that the ultimate governing authority within corporations rests with their boards, and not with the managers who run them. Broadly accepted theories of corporate governance are based on the faulty assumption that boards have actual authority over managers. This Article directly challenges that assumption and argues that managers, not boards, control corporate decision-making processes. The problem is that scholars and policymakers have ignored the connection between decision-making processes and authority. This Article is the first to examine this largely unexplored relationship, which is essential to helping boards live up to their normative mandates.

Without an effective decision-making process, regulators will continue to expect boards to perform tasks that exceed their capabilities. Even more concerning, conventional structural reforms, such as increased director independence, actually have dangerous consequences. These reforms lessen boards’ actual authority by reducing their ability to utilize effective decision-making processes. Boards must take active steps to improve the quality of their decision making. Unless they do so, they will continue to fail because they lack to the power to perform as law and theory expect. This Article argues that effective decision-making processes, which can be found in organizational behavior theory, are the key means by which the board can exercise actual authority. Analyzing the components of such a process, and identifying which components are truly controlled by boards as opposed to managers, provides a roadmap for what boards need in order to have both de facto and de jure authority in their corporations. This Article provides that original analysis and applies insights into group decision making from organizational behavior theory to identify the attributes of an effective decision-making process that are essential to securing a board’s de facto authority.

Formulaires, guides et exemples relatifs aux Boards


Voici un site Internet, recommandé par Richard Leblanc, qui présente un ensemble d’outils, de formulaires, de guides et d’aides à la gestion des conseils d’administration. On y retrouve un nombre important de « templates » dont les C.A. pourraient s’inspirer. À voir de plus près !

Governance Centre of Excellence de la Ontario Hospital Association

http://www.oha.com/Leadership/GCE/Pages/Templates.aspx

Trois obstacles à la « bonne gouvernance » selon Marcel Côté


Solide prise de position de Marcel Côté, associé de la firme de consultation Secor, et un message clair aux organismes de réglementation et de classement des entreprises en fonction de leur « bonne gouvernance ».

D’accord avec ses propos ?

« La bonne gouvernance des entreprises est au cœur des préoccupations du milieu de l’investissement. La saison des assemblées annuelles approche, et elle donnera…

Lire la suite dans l’article de CA Magazine :

Trois obstacles à la «bonne gouvernance» selon Marcel Côté

 

Gouvernance des sociétés : de nombreux défis pour les conseils d’administration en 2012


Excellent article par Brendan Sheehan dans Boardmember.com qui présente les perspectives nouvelles qui s’offrent aux C.A. et aux hauts dirigeants des sociétés cotées en bourse en 2012. De nombreux défis attendent les administrateurs en réponse aux demandes pressantes de groupes d’actionnaires « activistes » , notamment  l’Institutional Shareholder Services (ISS). Je vous encourage à lire l’article au complet mais voici un court extrait :

telescope

Gouvernance des sociétés : de nombreux défis pour les conseils d’administration en 2012

« The failure of prominent companies, ongoing scandals, and the stubbornly persistent financial crisis have dramatically changed the landscape for managements and directors at U.S. public companies and provided new vigor to activist shareholders and governance commentators. For boards of directors, keeping track of the latest reforms and ensuring the company is fully compliant has become an even more complicated puzzle.

Many of the post-Enron reforms have concentrated on enhancing transparency and boosting disclosure in proxy statements and other corporate filings. The end result is while shareholders have greater insight into the companies they own, they also now demand a louder voice in the way companies are being managed and directed, even down to who gets hired and how much they get paid. This, in turn, has led to what many observers have characterized as the pendulum swinging too far to one side, creating a need for balance.

In the meantime, with activists gaining broader access to corporate boards and with disclosure policies constantly expanding, directors and management are becoming increasingly more concerned about what shareholders think. This time of year, that interest manifests itself in trying to figure out what is going to happen during proxy season. How are people going to vote? What will be the hot-button issues? Where will the surprises come from?

As with most things, in order to predict the future it can be instructive to look at the past. An examination of recent voting results and proposal activity reveals that, despite all the talk about the shifting focus of activists, the same proposals that surface every year continue to dominate the voting agenda. Majority voting dominated the proposals, as it has in the last four or five years, followed by the repeal of classified board structure, rights to call special meetings, and rights to act by written consent. These four areas have been among the most prevalent proposal topics for many years, and companies generally understand how to address the surrounding issues. Compensation-related proposals were strongly featured as well, and are likely to be the main focus in 2012.

That being said, several new disclosure rules were enacted in late 2010 and during 2011 that, as investors have time to examine the disclosures and get comfortable with them, could spark an increase in activity. In short, most experts feel that investors will start to move away from simple issues like board structure and poison pills and engage with boards on more complicated—and possibly more important—risk- and performance-related issues ».

ISS publie son « Board Practice Report – 2012 »


L’étude du ISS présente les perspectives qui s’offrent aux conseils d’administration en 2012. Très intéressant de connaître le point de vue d’une organisation « activiste ».

ISS Releases 2012 U.S. Board Practices Study

A decade ago, more than 60 percent of S&P 500 companies had staggered board terms, and plurality voting in director elections was widely accepted. Today, two-thirds of S&P 500 firms have declassified boards and nearly 80 percent of these companies have adopted majority voting provisions, as many boards have heeded shareholder votes for these reforms.

As one might expect, the prevalence of majority voting and declassified boards is higher at large-cap companies, which are subject to more public scrutiny and generally have greater institutional ownership. However, there are some practices, such as independent board chairs, that remain more common at small and mid-cap firms. Directors on a typical S&P 500 board tend to be more independent, more diverse, and slightly older on average than at smaller-cap companies.

These are among the findings in ISS’ annual Board Practices study, which examines director elections, board and director independence, and board diversity, among other factors, at S&P 1500 firms. This year’s report, which analyzes board practices and characteristics based on index, includes data as of June 30, 2011, from 1,461 companies and 13,760 individual board seats in the S&P 500, the MidCap S&P 400, and the SmallCap S&P 600.

Here are some of the key findings from the 2012 edition of Board Practices: The Structure of Boards at S&P 1500 Companies: