Gouvernance et éthique – Gilles Paquet


Voici le résumé de l’allocution d’ouverture prononcée par Gilles Paquet, professeur émérite à l’École de Gestion et Senior Research Fellow au Centre d’études en gouvernance de l’Université d’Ottawa, à l’occasion du Congrès annuel de l’Ordre des Administrateurs Agréés du Québec le 24 janvier 2012.

Gouvernance et éthique – Conférence de Gilles Paquet aux Adm.A. 

« Ma présentation s’est construite autour de quatre mots (contexte, gouvernance, stewardship et éthique) et d’une argumentation en deux temps, à l’effet que l’on ne peut pas comprendre l’éthique sans comprendre la gouvernance, et que l’on ne peut pas demander moins à un professionnel que le professionnalisme – c’est-à-dire un comportement éthique à la hauteur des attentes beaucoup plus grandes qu’on a d’un professionnel que d’un citoyen ordinaire.

De là l’importance de bien comprendre que l’Ordre doit développer le professionnalisme de ses membres, et ne pas s’enliser dans un corporatisme défenseur d’intérêts mesquins qui ne pourraient que détruire la légitimité et la valeur ajoutée de l’Ordre au plan social. »

Gouvernance exemplaire à Facebook ?


Les préoccupations de gouvernance, de protection des droits des actionnaires passent au deuxième plan dans le cas d’entreprises à succès telles que Google, LinkedIn et Facebook. Sommes-nous face à un nouveau modèle de gouvernance qui s’adresse à des propriétaires-dirigeants d’entreprises à succès ou sommes-nous en voie de prendre des risques inconsidérés qui portent préjudices aux actionnaires et aux parties prenantes ? Voici un article publié par John Plender dans le Financial Times (FT.com Blogs) du 26 février 2012.

Gouvernance exemplaire à Facebook ?

Voici deux courts extraits de l’article :

« Not so long ago, a debate raged about whether there was any real evidence that good governance contributed to strong corporate performance. It seemed to me pretty academic, given the palpable damage bad governance had inflicted on shareholders at such disaster zones as Enron and the Robert Maxwell empire.

The protection for investors against that age-old governance problem, the over-dominant CEO, is non-existent. If there is a novelty here, it is that the potentially over-dominant executive is just 27 years old and has created a company that will be valued in tens of billions on flotation. And, indeed, none of this is to denigrate the achievement of Mr Zuckerberg. It would, after all, be unusual for someone of his age to have grasped the advantages for himself, as well as for shareholders, of a strong governance framework. And in today’s heady market the IPO will, I suspect, be a big success ».

Comment les médias sociaux inflencent-ils la gouvernance des sociétés ?


Voici un article publié dans la section Innovations du Washington Post qui montre l’influence grandissante des médias sociaux sur la gouvernance des entreprises. L’auteur met en évidence la relation entre une plus grande utilisation des médias sociaux et la tendance des entreprises à accoder plus d’importance aux questions de développement durable et de responsabilités sociales.

Social media is the new boardroom

While many of the world’s largest businesses are genuinely making their operations more socially responsible, and a growing number of political leaders are also getting on board, the banking and finance sector lags behind. The biggest risk posed to economic recovery is if that sector remains trapped in the old model that prioritizes irresponsible risk-taking to drive annual bonuses over genuine, long-term, sustainable profit and value-creation.

Wall Street should get on board because appealing to young people’s sense of social responsibility is also where competitive advantage lies. A 2010 report from Accenture found that the top 50 most sustainable companies (taken from a cross industry group of 275 companies from the Fortune Global 1,000) outperformed shareholder return of the bottom fifty by 16 percentage points over three years and by 38 percentage points over five years.

I believe the banking and finance sector will catch up. CSR has been taken out of the silo and put in the P&L statement thanks to the revolution in communications that has empowered ordinary people to sanction those who don’t behave the way they want them to. The most successful businesses of the next decade will be the most socially responsible. They will reap huge benefits from the power of social media, as employees, shareholders and consumers become passionate advocates for their brands and businesses. And the most talented young people will want to work for them.

 

Amélioration de l’information annuelle des OBNL


Vous trouverez, ci-joint, un extrait de la préface d’un important document publié par le Conseil canadien de l’information sur la performance de l’ICCA. C’est un guide d’une grande pertinence pour les dirigeants et membres de conseils d’administration d’OBNL.

Amélioration de l’information annuelle des organismes sans but lucratif

L’information publiée par les organismes sans but lucratif suscite de plus en plus d’intérêt. Le présent document, intitulé Amélioration de l’information annuelle des organismes sans but lucratif et publié par l’Institut Canadien des Comptables Agréés (ICCA), a été élaboré par un groupe de travail réunissant des représentants d’organismes sans but lucratif qui ont été invités à faire part de leurs points de vue au Conseil canadien de l’information sur la performance de l’ICCA.

Le présent guide vise à aider les hauts dirigeants et les administrateurs d’organismes sans but lucratif à préparer des rapports annuels de qualité qui renforcent la reddition de comptes et fournissent une information utile aux parties prenantes. Les petites organisations dont les ressources sont limitées pourront envisager d’échelonner la mise en oeuvre des présentes indications sur un certain nombre d’années. Par ailleurs, bien que ces indications visent les petits et moyens organismes sans but lucratif, elles peuvent également présenter un intérêt pour les entités de plus grande taille. Les organismes publics qui appliquent les PCGR pour les organismes sans but lucratif, y compris ceux du secteur «HUCE» (hôpitaux, universités, collèges et écoles), devraient se reporter aux dispositions des énoncés de pratiques recommandées du Conseil sur la comptabilité dans le secteur public.

Rémunération de la direction – Le point de vue anglais (UK)


Excellent article partagé par Richard Leblanc et publié le 20 février par Carter McNamara dans Blog : Boards of Directors

Executive Remuneration – A View from the UK | Boards of Directors

In recent years, executive remuneration has moved from its traditional ambit of corporate governance circles and company secretary forums to the public eye. In the UK, the last six months, has seen a particular focus on what many in the media see as ‘excessive executive pay’.

The UK government is currently consulting on most of these but the framework is clear enough and I suspect the similar measures will be adopted in many other Western countries to the extent they haven’t already.

Voici un résumé, en anglais, des mesures proposées au UK concernant la rémunération des hauts dirigeants (pour plus de détails, lire l’article)

1.       Greater transparency over remuneration reports

2.       Forward looking binding vote on pay policy

3.       Backward looking advisory vote on pay policy

4.       Director’s notice periods greater than one year

5.       Exit payments

6.       Ban on Executives servicing on Remuneration Committees

7.       Remuneration Consultants

8.       Clawback provisions

Oeuvrer sur des C.A. d’OBNL : Excellent apprentissage à des postes de direction de sociétés !


Voici un excellent article publié par Alice Korngold dans Huffington Post Canada qui montre éloquemment que s’investir dans des C.A. d’organisations à but non lucratif est une excellente préparation à des postes de direction de sociétés.

Pratique de gouvernance canadiennes – réponses aux questions de l’EU


Voici le résumé d’un chapitre de volume publié dans International Journal of Disclosure and Governance (2012) par plusieurs auteurs canadiens dont Richard Leblanc. J’ai pensé que l’introduction au chapitre saurait vous inciter à lire le document au complet. Bonne lecture.

« The European Commission has put forward an interesting set of questions about how to improve corporate governance, within its ‘Green Paper: The EU Corporate Governance Framework’ (Green Paper, 2011). The following provides analysis and the responses by a working group of authors in Canada to these questions based on the experience and research of the group (academics and practitioners) and the relevant literature ».

Pratiques de gouvernance canadiennes – réponses aux questions de l’EU

INTRODUCTION

« The European Commission, in response to the governance failures that came to light in the credit crisis, is considering fundamental changes to European governance systems. As a step towards that goal, the EU has put forward a series of questions that examine essential aspects of governance, that is, what it involves, who it applies to and how it can be enforced. Whether these are the only or best questions that can be asked in this context is not the issue in this article, but rather, we see addressing them as an opportunity to bring to the reader the latest in governance research, as well as lessons from experience with the governance regimes in other regions, notably Canada, the United Kingdom and the United States.

This article is authored by a working group of academics and practitioners, with expertise in governance and various sub-governance domains. Members of the group have advised and worked with boards, regulators and companies that have become recognized for their leading governance practices. It is these experiences and the literature upon which we also draw.

Twenty-three of the 25 questions have been addressed below. Each question appears, followed by our group’s response. Two of the questions (questions 13 and 16) were not addressed owing to the time constraints of the submission (which was due on 22 July 2011) and the group felt that it did not possess all of the requisite expertise.

At the outset, the European Commission should be congratulated for establishing a high-level governance forum for discussions and debates and for the exchange of experiences. The need for a clear road map through the shifting and confusing terrain of corporate governance is very compelling. In a global marketplace, the solutions and recommendations championed in Europe will have a profound effect on governance standards in Canada and elsewhere.

In this article, the authors address in detail the need for improved governance in the areas articulated by the EU. First we consider the need for similar or different standards for Small and Medium-sized Enterprises (SMEs) and unlisted companies. Then we focus on board recruitment, diversity and ways to improve the effectiveness of individual directors and boards. The critical area of governance over remuneration is then subject to our analysis, and we then assess ways to improve the board’s role in the governance of risk, of asset managers and of proxy advisors. Ensuring adequate shareholder engagement is next addressed, as well as minority shareholder interests. Lastly, we make recommendations for improvements in the implementation and monitoring of governance codes ».

Background: Canadian corporate governance practices

« We believe that Canada is a leader in corporate governance practices and, given that our group members are primarily Canadian, we draw on many of the initiatives here to frame our response to the EU deliberations. We also draw on global developments, including those in the United Kingdom and United States.

Canada has adopted the Anglo-American, unitary model of corporate governance. Our companies, however, operate within different ownership structures, legal and linguistic dualities, geographic diversity, and a decentralized regulatory regime of 13 provinces and territories. We have companies that are state-owned, family, significant shareholder, small and medium-sized listed, as well as widely held, not dissimilar to the diverse plurality and tapestry within the European Union.

Canada has had formal corporate governance guidelines in place since 1994 (Dey et al, ‘Where were the Directors?’) within a flexible ‘comply or explain’ approach. There has been time to digest and assess a continuously evolving corporate governance landscape, as companies and boards adopt guidelines and practices to suit the foregoing diverse circumstances, in a flexible manner.

The Canadian corporate governance guidelines, most recently revised in 2005 (Canadian Securities Administrators, 2005), have been adopted and adapted by companies within the listed sector, and through osmosis and other best practices, within private, governmental and not-for-profit sectors as well. It is upon this experience that we also draw for our responses ».

Forum sociétés d’État 2012 – Québec, 17 avril


Forum sociétés d'État 2012 - À Québec

Invitation

Le Cercle des ASC est fier d’organiser, conjointement avec le Collège des administrateurs de sociétés, le Forum sociétés d’État 2012 de Québec, en collaboration avec l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS) section Québec.

Le Forum sociétés d’État aura lieu le mardi 17 avril 2012, de 7 h 30 à 10 h 45, à l’Hôtel Château Laurier, à Québec. Le forum sera constitué d’un panel et d’une conférence : « Mise en oeuvre de la nouvelle gouvernance » et « Évaluation et orientations gouvernementales ». Voir le lien ci-dessous.

Forum sur les sociétés d’État – Québec 17 avril

Le mode de gouvernance de Facebook est-il à risque ?


Je suis d’accord avec les propos de mon collègue Richard Leblanc. Son article, dans Canadian Business, soulève plusieurs questionnements fondamentaux pour les experts en gouvernance. Comme il y plusieurs points de vue différents sur le sujet et que tout le monde s’entend pour affirmer que l’opération est légale, il y a matière à concevoir un beau cas en gouvernance, créatrice de valeur, et en stratégie de conservation du contrôle de l’entreprise. Qu’en pensez-vous ?

Facebook’s board is a recipe for disaster

« Facebook’s governance has been described by Businessweek as resembling a “dictatorship” and by a Wall Street Journal blog as “Governance = Zuckerberg.” Under the public offering, 27-year-old Mark Zuckerberg owns almost 60% of supervoting shares, is chair and CEO, can name a successor CEO and has complete control over the nomination process for directors ».

Comment Linkedin, Facebook et Twitter ont changé la valeur ajoutée du leadership


Excellent article publié dans Forbes par Glenn Llopis. À lire.

Comment Linkedin, Facebook et Twitter ont changé la valeur ajoutée du leadership

Most executives claim that social media doesn’t add value.  As a former C-level exec, I was skeptical myself, but now I’m a believer. LinkedIn, Facebook and Twitter have changed the ROI on leadership and it’s your responsibility to get in the game. 

Do you have something innovative to say? Do you trust yourself enough to share what is on your mind?  The social media community out there is eager to hear what you have to say, and to share your views with a wider community – for a wider impact

 

Board Focus 2012 : Issues and Developments


Excellent article du The Harvard Law School Forum on Corporate Governance and Financial Regulation qui présente une revue de l’année 2011 en gouvernance et discute des perspectives pour 2012. À lire.

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Board Focus 2012 : Issues and Developments

Governance developments in 2011 brought some good news. Shareholder governance proposals were at their lowest level since 2002. Support declined for controversial proposals, such as shareholders’ right to call special meetings or act by written consent, and ISS conceded that its recommendations about written consent proposals should reflect the company’s governance as a whole. Even say-on-pay voting had some worthwhile effects. It gave shareholders the means to express more targeted dissatisfaction, driving a decline in opposition to director incumbents, and it prompted more and better dialogue between many companies and their major shareholders and better disclosure about the business rationale for pay decisions.

Assemblées annuelles des actionnaires virtuelles : une nouvelle tendance !


La mise en oeuvre d’assemblées annuelles virtuelles commencent à devenir de plus en plus significative dans le monde des sociétés ouvertes. L’article publié dans directorship.com décrit le processus mis en place et montre les avantages et les inconvénients d’une telle démarche.

Plusieurs entreprises optent pour une approche  « progressive » en expérimentant avec une formule hybride. Bref, un article à lire pour mieux appréhender les nouvelles tendances en matière de participation des actionnaires et de divulgation des informations.

Assemblées annuelles des actionnaires virtuelles : une nouvelle tendance !

« Some companies may never hold an annual shareholders’ meeting that is virtual, while other companies have opted to wave off the in-person annual meeting altogether in favor of a meeting in cyberspace. Unlike webcasts, which are available to the public, the virtual shareholder meeting (VSM) offers the ability to verify attendance and provides an interactive element that allows for real-time voting in a secure environment. The VSM also enables two-way engagement, allowing shareholders to ask questions of corporate officers and directors ».

Changement dans les pratiques de gouvernance de RIM


Article intéressant, paru dans Financialpost.com, qui montre l’ampleur des pressions exercée par les parties prenantes au Canada afin d’amener des modifications aux pratiques de gouvernance de RIM, notamment la séparation des pouvoirs entre le président du conseil et le PDG.

Changement dans les pratiques de gouvernance de RIM

« According to the report, RIM was forced to choose between the wishes of Canadian shareholders and organizations which “strongly prefer, if not demand” that RIM appoint an independent chairman, separate from the chief executive role, to lead the company’s board of directors, and the business practices of American companies.

While the majority of the TSX 60 and TSX Composite companies divide the roles of chair of the board and CEO, in the U.S., the majority of the largest publicly traded U.S. companies and those firms that make up the S&P 500 do not split the roles of chair and CEO, forgoing independent chairs.

Faced with this schism, the Committee came to the point of view that the strong opposition to non-independent chairs in Canada should outweigh the other considerations, including current practice in the United States and in RIM’s ecosystem, the report states ».

 

L’année 2012 s’annonce meilleure pour les communications entre les sociétés et leurs actionnaires


Voici un petit billet de Catherine Dunn dans Law.com Network qui annonce un bel optimisme en matière de communications entre les sociétés et leurs actionnaires en 2012.  L’auteur réfère à Maureen Errity, directrice du Centre de la Gouvernance de Deloitte Deloitte.

L’année 2012 s’annonce meilleure pour les communications entre les sociétés et leurs actionnaires

Compensation, Risk to Dominate the 2012 Proxy Season

Le besoin de professionnalisation des conseillers en rémunération


Selon cet article publié dans Canadian Business, les conseillers en rémunération se placent souvent en situation de conflits d’intérêt en fournissant des services professionnels, simultanément, pour le Board et le management. L’auteur insiste sur un plus grand professionnalisme de la part de ces consultants. 
 
 

Les limitations du Benchmarking dans l’établissement de la rémunération globale de la haute direction


Cet article, assez technique, explore une nouvelle dimension à considérer lors de l’établissement de la rémunération globale des dirigeants : la volatilité potentielle des résultats de la rémunération en fonction des différents scénarios de performance utilisés lors du benchmarking.
 

Un rapport qui fera couler beaucoup d’encre ! Les recommandations du High Pay Commission (UK)


Voici l’introduction au rapport du High Pay Commission (UK).  Je vous encourage fortement à prendre connaissance de l’executive summary : un « must » pour ceux qui cherchent une réponse aux grandes inégalités en matière de rémunération.

« As Britain enters times of unparalleled austerity, one tiny section of society has been insulated from the downturn. That is the top 0.1% of earners, with company directors in particular continuing to enjoy a huge annual uplift in rewards.

The High Pay Commission has spent the past year exploring this growing division between those at the very top and everyone else. Our investigation has led us to conclude that excessive top pay is deeply damaging to the UK as a whole, and action is urgently required to address it ».

Rémunérations excessives des PDG : Responsabilité des Boards !


Bravo à Richard Joly, l’auteur de cet article, pour sa contribution à l’assainissement de la gouvernance des entreprises et pour donner l’heure juste aux gens d’affaires sur un sujet aussi « hot ». Venant d’un expert en rémunération et en recrutement, cette prise de position aura certainement de grands échos dans la communauté des affaires.

LesAffaires.com – BLOGUE. Un professionnel du monde de la finance m’a récemment fait la remarque que les PDG …

Say on Pay en 2011 aux USA


Excellente synthèse des résultats liés au Say On Pay (SOP) en 2011 aux USA. (Blog de Harvard Law School Program on Corporate Governance).

Say on Pay in 2011: Lessons and Coming Attractions – The Harvard Law School Forum on Corporate Governance and Financial Regulation – A law and economics blog from the Harvard Law School Program on Corporate Governance that…

Code d’éthique et comportement de la direction


Même si les suggestions présentées par David Graham sont très générales, elles sont éminemment utiles dans le monde des affaires, un monde qui a besoin de solides règles d’éthique, mais surtout de bonnes pratiques découlant des actions de la direction.

The Murdoch company’s 56-page code actually may have encouraged phone hacking. By David A. Graham